À Paris, les sans-domicile-fixe (SDF) « peuvent entrer dans des commerces et demander à aller aux toilettes, recharger un téléphone portable, passer un coup de fil, faire une photocopie ou réchauffer un plat sans se faire rabrouer
», rapporte Le Monde.
Des commerces offrent aussi une baguette de pain, de récupérer des invendus alimentaires, de lire journaux et revues, d'obtenir des échantillons de produits hygiéniques, de commander gratuitement des vêtements...
Un autocollant apposé sur la porte de quelque trois cents commerçants, un carillon formé de trois cloches, informe que l’accueil sera bienveillant.
« Les relations sont d’emblée moins tendues, la confiance se tisse », rapporte Louis-Xavier Leca, « jeune Parisien enraciné dans le 11e arrondissement qui, en septembre 2014, a créé ce réseau solidaire baptisé Le Carillon
».
« L’idée, c’est de mobiliser les citoyens, les commerçants, à la mesure de leurs moyens, et surtout de rompre cet isolement, l’une des plus grandes souffrances des sans-abri que l’on croise tous les jours en détournant le regard, explique ce diplômé d’économie. C’est aussi une façon de ne pas les cantonner dans les circuits spécialisés de l’action sociale ou des associations caritatives. »
Un guide papier décrit, par quartiers, « qui propose quoi et à quels horaires. Les associations partenaires, la Croix-Rouge, Emmaüs, la Chorba, l’Ordre de Malte, les Restos du Cœur, les distribuent lors de leurs permanences ou de leurs maraudes
».
Multiplication des initiatives de dons et de gratuité en France (déc. 2015)
Illustration: Le Carillon
Psychomédia avec source : Le Monde.
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