Selon les connaissances actuelles, la sclérose en plaques (SEP) est attribuable à certaines cellules immunitaires, les lymphocytes T, un type de globules blancs. « Ces cellules s'attaquent par erreur à la myéline, la gaine protectrice des fibres nerveuses du système nerveux central, l'exposant ainsi à une dégénérescence.
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« Selon de nouvelles études, les lymphocytes B, un autre type de globules blancs auparavant négligés en ce qui a trait à la SEP, contribuent fortement à la maladie. De récents essais cliniques ont révélé qu'un traitement de déplétion de lymphocytes B (TDLB) chez des personnes atteintes de SEP rémittente diminue considérablement un regain de l'activité de la maladie.
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« Mais il reste à élucider comment les lymphocytes B contribuent à la maladie et aux mécanismes moléculaires associés aux effets bénéfiques du TDLB.
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Le Dr Amit Bar-Or, et ses collègues de l'Institut et hôpital neurologiques de Montréal, de l'Université McGill et du CUSM, ont découvert l'existence de différents types de lymphocytes B humains : certains favorisent l'inflammation, d'autres la freinent.
L'étude a mis en cause un sous-ensemble de lymphocytes B, produisant du GM-CSF, qui contribuent aux réactions pro-inflammatoires des cellules immunitaires dans la SEP, a expliqué le chercheur.
« En comparant des échantillons provenant de patients atteints de SEP et de personnes en santé, les chercheurs ont constaté que les lymphocytes B produisant du GM-CSF sont plus fréquents et plus sujets à l'activation chez les personnes atteintes de SP.
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« Ce sous-ensemble de lymphocytes B pouvait activer des réactions pro-inflammatoires des cellules myéloïdes du système immunitaire. Après avoir confirmé ces résultats chez les patients, les chercheurs ont observé que le traitement de déplétion de lymphocytes B (TDLB) diminuait les réactions pro-inflammatoires des cellules myéloïdes. Il semble donc que le TDLB aide en partie à diminuer le nombre de lymphocytes B produisant du GM-CSF et à limiter la contribution des cellules myéloïdes et de lymphocytes T à un regain de l'activité de la maladie.
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« L'importance de la présente étude est de révéler le rôle des lymphocytes B dans les réactions immunitaires anormales associées à la SEP et d'ainsi renforcer le recours à la déplétion de ce type de globules blancs. Par ailleurs, une meilleure identification du sous-ensemble particulier de lymphocytes B responsables d'un regain d'activité de la maladie nous permettra de cibler de façon plus sélective les "mauvais" lymphocytes B et de laisser intacts les "bons" lymphocytes B. Étant donné le rôle clé de ces cellules du système immunitaire, l'intérêt de traitements plus sélectifs est de diminuer le risque d'affaiblir le système immunitaire de patients à long terme.
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Psychomédia avec source : Université McGill.
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