L'Agence française du médicament (ANSM) a lancé une campagne de sensibilisation sur « le bon usage des médicaments indiqués dans le traitement de l’anxiété et de l’insomnie sévères », les benzodiazépines et apparentés. Xanax, Lexomil, Stilnox sont des exemples de ces médicaments.

Car, « en France, ces médicaments restent très prescrits et sur des durées trop longues ».

Ces médicaments doivent être prescrits sur la durée la plus courte possible. « Ils constituent une aide temporaire pour atténuer les symptômes et non un traitement de la cause. »

« La France est le 2e pays le plus consommateur de benzodiazépines en Europe, après l’Espagne. En 2024, plus de 9 millions de Français ont été traités par une benzodiazépine. »

Ces médicaments comportent notamment des risques de dépendance, de chute, de troubles de la mémoire, de somnolence ainsi que des risques liés à la conduite.

« La durée de traitement est de quelques jours à trois semaines pour les hypnotiques, utilisés pour les insomnies, et ne doit pas dépasser 12 semaines pour les anxiolytiques. »

Xanax, Lexomil et autres : le sevrage peut être très difficile

« D’après une récente étude menée pour l’ANSM auprès d’un panel de Français, plus d’une personne qui prend ou a pris des benzodiazépines sur trois considère qu’elle ne prend pas de risques avec ce traitement. »

Près d’une personne sur quatre de moins de 30 ans qui en prend ou en a pris, affirme ne pas connaitre le risque de dépendance ou celui pour la conduite et l’utilisation de machines.

Les plus de 65 ans constituent la population la plus consommatrice de benzodiazépines, avec des prescriptions souvent sur de très longues durées et des risques identifiés importants comme les chutes. (10 catégories de médicaments à éviter ou utiliser avec prudence en prenant de l'âge)

L'ANSM rappelle notamment que les benzodiazépines ne sont pas indiquées dans les manifestations anxieuses ou troubles du sommeil légers à modérés.

Affiches de la campagne de sensibilitsation de l'ANSM :

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Psychomédia avec source : ANSM.
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