L'apport actuellement recommandé en vitamine B12 pourrait être insuffisant, surtout en prenant de l'âge, et exposer à un risque de déficience cognitive, selon une étude publiée en février 2025 dans la revue Annals of Neurology.
La vitamine B12 est notamment nécessaire à la fabrication de l’ADN, des globules rouges et du tissu nerveux.
Ari J. Green du département de neurologie de l'Université de la Californie à San Francisco et ses collègues ont mené cette étude avec 231 personnes en bonne santé sans démence ni déficit cognitif léger, dont l'âge moyen était de 71 ans. (Symptômes, critères diagnostiques du déficit cognitif léger)
Les participants qui avaient des concentrations plus faibles de vitamine B12, tout en se situant dans la plage recommandée, présentaient des signes de déficience neurologique et cognitive.
L'IRM montrait des lésions plus importantes à la substance blanche du cerveau (les fibres nerveuses qui permettent la communication entre les zones du cerveau). Lors de tests cognitifs, ces participants montraient un traitement de l'information plus lent, lié à un déclin cognitif subtil. L'impact était amplifié avec l’âge. Ils montraient également des retards dans la réponse à des stimuli visuels, indiquant un traitement visuel plus lent et une conductivité cérébrale générale plus lente.
Les auteurs appellent à de nouvelles recommandations concernant l'apport nécessaire pour combler les besoins et soulignent que la prise de suppléments chez les personnes âgées pourrait offrir une meilleure protection cérébrale.
La vitamine B12 n'est présente naturellement que dans les aliments d'origine animale. (Les aliments les plus efficaces pour éviter la carence en vitamine B12 en prenant de l'âge)
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Psychomédia avec sources : UC San Francisco, Annals of Neurology.
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