Vos proches sont-ils sensibilisés ?
Plusieurs décès par électrocution liés à l’utilisation de téléphones portables dans la salle de bain se produisent chaque année en France.
Dans un communiqué publié en juin 2023, la DGCCRF (1) alerte sur les risques de l’utilisation des téléphones en cours de chargement, et plus largement de tout appareil électrique branché sur le secteur, dans les salles de bains.
« Dans un cas, la victime utilisait son téléphone, branché sur le secteur, alors qu’elle était dans sa baignoire.
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Dans deux autres cas, les victimes étaient en train de brancher le chargeur de leur téléphone, en ayant les mains mouillées et/ou les pieds dans l’eau.Les victimes sont mortes des suites d’un choc électrique. Elles étaient jeunes et en bonne santé. C’est par exemple le cas de l’accident survenu en juin 2023 où un adolescent de 16 ans est décédé par électrocution dans son bain en chargeant son téléphone portable sur secteur. »
« Selon l’ONSE (Observatoire national de la sécurité électrique), chaque année, on recense entre 30 à 40 décès par électrocution en France et environ 3 000 électrisations (choc électrique sans conséquence mortelle). Toutes ces électrocutions ne sont pas dues à des téléphones portables.
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Il est recommandé de :
charger ses appareils électriques ou électroniques en dehors des pièces humides ;
ne pas utiliser dans la baignoire ou sous la douche un appareil électrique branché sur le secteur, quels que soient la marque et le modèle du chargeur, y compris un téléphone étanche et résistant à l’eau ;
ne pas manipuler d’appareil électrique branché, quels que soient la marque et le modèle du chargeur avec les mains ou les pieds mouillés, ou avec les pieds dans l’eau. »
Ces recommandations s’appliquent pour n’importe quel appareil électrique tel que rasoir, sèche-cheveux… branché sur secteur. Ils représentent les mêmes risques d’électrocution lorsqu’ils sont immergés ou manipulés avec des mains mouillées ou humides, ou avec des pieds mouillés.
Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
(1) Direction générale française de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF).
Psychomédia avec source : DGCCRF.
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