« Le kratom et ses composés sont désormais inscrits sur la liste des psychotropes, compte tenu des risques graves pour la santé liés à la consommation de cette plante
», indique un communiqué de l'Agence française du médicament (ANSM) publié le 7 janvier.
« En conséquence, leur détention et leur achat sont maintenant interdits.
»
Le kratom (mitragyna speciosa) est une plante originaire d’Asie du Sud-Est dotée d’effets psychoactifs. Ces effets sont dus aux nombreux alcaloïdes qu’elle contient, notamment la mitragynine et la 7-hydroxymitragynine, actifs sur les récepteurs opioïdes (récepteurs de la morphine).
La plante est ainsi utilisée par certaines personnes comme une alternative aux médicaments opioïdes.
« Cette mesure fait suite aux résultats d’une enquête confiée par l’ANSM au réseau national d’addictovigilance sur la période 2007-2018. Elle a rapporté vingt cas de consommations de kratom, avec une augmentation du nombre d’intoxications ces dernières années (14 cas depuis 2016), à l’origine de dépendance, de syndrome de sevrage, d’anorexie, de perte de poids, d’une décompensation psychotique et d’une hépatite toxique. Un décès a également été signalé dans un contexte de polyconsommation de drogues et médicaments.
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Le kratom « se présente sous forme de feuilles broyées, de poudres, d’extraits secs ou liquides, de résines, plus ou moins concentrés, majoritairement consommés par voie orale, principalement chez des hommes âgés en moyenne d’une trentaine d’années et obtenus via Internet
».
« Sa consommation à des fins dites “récréatives” est également en augmentation dans le monde, en particulier aux Etats-Unis où plusieurs dizaines de décès ont été récemment rapportés par la FDA en lien avec la prise de kratom.
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Psychomédia avec source : ANSM.
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