La médecine anthroposophique repose sur les idées ésotériques de l'Autrichien Rudolf Steiner formulées il y a 100 ans. Le courant serait suivi par près de 350 médecins en France, rapporte le journaliste Olivier Hertel dans Sciences et Avenir.
« Elle est au cœur d'un scandale, impliquant le laboratoire suisse Weleda, relatif à la vente en France d'un médicament contre le cancer non autorisé, l'extrait de gui fermenté ou Viscum album.
»
Selon l’anthroposophie, le « système solaire » se réincarnerait. Il se serait déjà réincarné quatre fois au cours de millions d’années. « À chacune de ces incarnations, l’homme aurait évolué, acquérant à chaque étape un “corps” spécifique : d’abord son “corps physique”, puis son “corps éthérique” associé au végétal, suivi de son “corps astral” associé à l’animal et enfin son “Moi”, sa conscience, sur notre Terre
», résume le journaliste.
N’ayant pas subi d'incarnation terrestre, le corps astral du gui serait « pur », ce qui serait à l'origine de ses propriétés anticancéreuses.
Aussi ésotérique et occulte qu'elle soit, malgré une mise à jour du vocabulaire « afin d'éviter de tenir des propos difficiles à entendre par des non initiés
», la médecine anthroposophique est encore enseignée dans des universités en France.
Le journaliste s'attarde sur son enseignement à l'université de Strasbourg et à sa représentation au centre hospitalier universitaire d'Angers.
Selon l'Association pour la Recherche et l’Enseignement en Médecine Anthroposophique (AREMA), il y aurait 350 médecins anthroposophes en France et 4000 à 5000 qui prescriraient des médicaments anthroposophiques, rapporte-t-il.
Dans Sciences et Avenir : Les origines ésotériques de la médecine anthroposophique et du médicament Viscum album contre le cancer et Cancer : Weleda au cœur d'un scandale de la médecine anthroposophique.
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