Doctolib, plateforme de prise de rendez-vous médicaux en ligne déjà utilisée par 70 000 professionnels de santé, a annoncé, le 13 janvier, le lancement de sa plateforme de téléconsultation.
Les médecins disposent d'un système vidéo sécurisé pour dialoguer avec leurs patients, obtenir un télépaiement, et envoyer l'ordonnance par mail.
Les patients, de leur côté, doivent être équipés d'un smartphone, seul terminal permettant d'accéder à la téléconsultation dans le système Doctolib.
« Pour l'instant, nous installons ce service plutôt pour les généralistes et plutôt en Ile-de-France, mais nous couvrirons l'ensemble de la France
» et les spécialistes « d'ici quelques mois
», a indiqué à l'AFP Julien Méraud, directeur de la stratégie de Doctolib.
Doctolib a racheté mi-2018 son principal concurrent, MonDocteur.
De nombreux autres acteurs, rapporte l'AFP ont aussi commencé à s'implanter, tels que :
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Docavenue, filiale de télémédecine du groupe de logiciels médicaux Cegedim : «
Nous avons quelques centaines de médecins qui utilisent déjà notre solution
», indique son patron, Arnault Billy ; -
des start-up se positionnant comme des « centres de santé en ligne » et recrutant des médecins libéraux travaillant pour elles à temps partiel, par exemple :
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Qare de MesDocteurs, soutenu par l'assureur Axa, lié au groupe mutualiste VYV ;
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Livi, filiale française du Suédois Kry déjà implanté notamment en Suède, Norvège et Royaume-Uni ; la filiale compte déjà, depuis le 15 septembre, 8 000 téléconsultations vidéo réalisées par une quarantaine de médecins, a indiqué le docteur Maxime Cauterman, directeur médical.
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Selon Mickaël Chaleuil, président de l'association « Agir pour la télémédecine »,
il y a encore de grandes réticences chez les médecins. Seulement 30 à 40 % se montreraient a priori favorables à l'utilisation de la téléconsultation.
Dans ses prévisions budgétaires 2018, le gouvernement prévoyait 500 000 actes de téléconsultation en 2019, à 1 million en 2020 et 1,3 million en 2021.
Le remboursement de la téléconsultation n'est possible que lorsque le praticien connaît déjà personnellement son patient. Mais il peut être dérogé à ce principe si le patient n'a pas de médecin traitant, ou si son médecin traitant n'est pas disponible.
La télémédecine accessible à tous en 2018 : directives de la HAS (France, avril 2018)
Psychomédia avec sources : Doctolib, Le Figaro (avec AFP).
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