Une étude, publiée dans le Journal of Physiology, présente une percée dans la compréhension du syndrome des jambes sans repos qui ouvre la voie à de nouveaux traitements.
Le syndrome des jambes sans repos est une affection courante du système nerveux qui provoque un besoin irrépressible de bouger les jambes.
Les personnes qui en sont atteintes ressentent des symptômes désagréables tels que des picotements, des sensations de brûlure ou des crampes douloureuses dans les jambes. Ces symptômes sont manifestes en position assise ou allongée. Plus de 80 % des personnes atteintes ont des secousses ou des contractions incontrôlables des jambes.
Les mécanismes du syndrome ne sont pas encore complètement compris. Jusqu'à présent, il était considéré qu'il était causé par des mécanismes génétiques, métaboliques et du système nerveux central. (Une cause cérébrale pour le syndrome des jambes sans repos et des traitements en vue)
Pour la première fois, les chercheurs montrent qu'en fait, ce n'est pas seulement le système nerveux central, mais aussi les cellules du système nerveux périphérique ciblant les muscles eux-mêmes qui sont responsables.
Dirk Czesnik et ses collègues des universités de Gottingen (Allemagne), de Sydney (Australie) et Vanderbilt (États-Unis) ont mesuré l'excitabilité des cellules nerveuses motrices chez des personnes souffrant du syndrome et des personnes exemptes.
Les mouvements involontaires des jambes, montre l'étude, sont causés par une excitabilité accrue des cellules nerveuses qui innervent les muscles des jambes, ce qui entraîne une augmentation du nombre de signaux envoyés entre les cellules nerveuses.
Cibler la façon dont les messages sont envoyés entre les cellules nerveuses pour ramener leur nombre à des niveaux normaux pourrait aider à prévenir les symptômes du syndrome, concluent les chercheurs. Ce qui pourrait être réalisé avec de nouveaux médicaments bloquant des canaux ioniques essentiels à la communication entre les cellules nerveuses.
L'étape suivante consiste à étudier l'effet de différents médicaments.
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Psychomédia avec sources : The Physiological Society, Journal of Physiology.
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