Illustration : « Poulet frit » à partir de cellules cultivées par l'entreprise Memphis Meats. Source : Memphis Meats via Science.
Les deux organismes ont décidé de se partager la supervision de ce secteur.
Selon le cadre réglementaire proposé, la FDA sera chargée de contrôler ce qui concerne les cellules, depuis leur prélèvement sur les animaux jusqu’au stade de la différenciation cellulaire. Le ministère de l’Agriculture supervisera de son côté ce qui relève de la production et de l’étiquetage des produits.
Les deux agences estiment disposer des pouvoirs réglementaires nécessaires et qu’une loi spécifique ne sera pas nécessaire, rapporte leur communiqué.
Plusieurs entreprises se sont lancées dans le domaine. Le coût de production est encore élevé et aucun produit n’est pour l’instant disponible à la vente.
Mais, la société californienne Just, par exemple, a fait part de son intention de commercialiser un produit à base de cellules animales d'ici la fin de l'année, rapporte l'AFP.
Le Good Food Institute, une association qui promeut les produits alternatifs à la viande s'est également réjoui de l'annonce.
« Selon les arguments de ses partisans, la “viande de laboratoire” permettra de limiter les gaz à effets de serre et l'utilisation de ressources naturelles, et d'éviter la souffrance des animaux
», rapporte l'AFP. « Tout cela en nourrissant une population de plus en plus nombreuse et gourmande en protéines.
»
Le communiqué n’a pas précisé si les produits issus de cellules animales pouvaient s’appeler « viande », un point de contentieux entre les associations représentant les éleveurs et les partisans de produits alternatifs.
Les commentaires du public seront reçus jusqu'en fin d'année.
Psychomédia avec sources : FDA, AFP (La Presse).
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