L'Etat français a été condamné par la cour administrative d'appel de Nantes, le 22 décembre, à verser plus de 190 000 euros à une secrétaire médicale qui a présenté des troubles physiques à la suite d'une vaccination contre l'hépatite B, rapporte l'AFP.
La dame, âgée de 64 ans, a été soumise à une vaccination obligatoire, du fait de sa profession, contre l'hépatite B en mai 1994 avec trois rappels.
Elle a présenté, à partir du mois de juillet 1994, des troubles physiques, notamment des douleurs musculaires et une fatigue généralisée.
Le tribunal a imposé « la somme mise définitivement à la charge » de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (Oniam) au profit de Mme L.
Le Conseil d'Etat avait estimé, en mai 2016, que « le lien de causalité entre la vaccination contre l'hépatite B subie par Mme L. dans le cadre de l'obligation vaccinale liée à son activité professionnelle et la myofasciite à macrophages dont elle souffre doit être regardé comme établi et de nature à ouvrir droit à réparation à son profit au titre de la solidarité nationale ».
En mai 2016, un jugement de la cour administrative d'appel de Lyon avait aussi donné raison à une auxiliaire puéricultrice atteinte de myofasciite à macrophages suite à des vaccins contre l'hépatite B.
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Psychomédia avec source : L'OBS.
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