Le 21 août, le jury d'un tribunal de Los Angeles a condamné le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson à 417 millions de dollars (353 millions d’euros) de dommages et intérêts à une plaignante qui estime que le talc Baby Powder est à l’origine de son cancer des ovaires.
Eva Echeverria, 63 ans, recevra 70 millions $ en dommages compensatoires et 347 millions $ en dommages punitifs.
Le jury a considéré que J & J ne l’avait pas informée des risques liés au talc lorsqu’elle avait commencé à l’utiliser pour sa toilette intime à l’âge de onze ans.
J & J fait face à quelque 4 800 procès liés à son talc. Le groupe a déjà été reconnu coupable à cinq occasions mais a gagné un procès en mars dernier. Au mois de mai, une plaignante a reçu 110 millions $ de dommages et intérêts en Virginie. En février 2016, un tribunal du Missouri a accordé 72 millions $ à une victime et en mai 2016, une autre a reçu 55 millions $.
Ces femmes ont pour point commun d'avoir utilisé ce talc sur leurs cuisses afin d'éviter les frottements par exemple, ou pour leur hygiène intime.
En 2006, l'International Agency for Research on Cancer a classé la poudre de talc comme cancérigène potentiel lorsqu'elle est utilisée près des parties génitales des femmes mais aucune agence fédérale n'a agi pour la retirer du marché ou ajouter des avertissements, souligne le New York Times.
Johnson & Johnson fera appel et continue à défendre la sécurité de son produit.
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Psychomédia avec sources : New York Times, OBS.
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