Près d’un miel sur trois contient du sucre ajouté, présente des signes de surchauffe ou affiche une mauvaise indication florale ou géographique, montrent des tests du magazine québécois Protégez-vous.
Par exemple, des consommateurs qui paient jusqu’à 50 $ le contenant pour du miel de manuka en raison des propriétés antibactériennes et anti-inflammatoires qui lui sont prêtées, peuvent se demander s'il est authentique, souligne le magazine.
Cinq des 36 produits que le magazine a analysés en laboratoire, dont quatre miels de manuka, proviennent en bonne partie d’une autre plante que celle indiquée sur leur emballage.
Le miel apparaît dans la liste des produits les plus à risque de fraude alimentaire de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ainsi que dans celle du Parlement européen, rapporte le magazine.
Au Canada, 48 % des échantillons de miels importés qui ont été analysés par l’ACIA entre 2012 et 2016 ne satisfaisaient pas aux normes de composition ou d’étiquetage exigées au pays. Dans le cas des miels canadiens, ce sont 35 % des produits évalués qui ne répondaient pas à ces mêmes normes.
« Curieux, nous avons voulu savoir de quoi sont réellement composés les miels vendus dans nos épiceries et magasins d’aliments naturels. Nous avons sélectionné 36 produits, dont au moins un de chacune des marques que nous avons repérées
», rapporte le magazine.
Outre les cinq produits dont l’origine botanique est différente de celle inscrite sur leur emballage, Protégez-vous a trouvé des miels qui présentaient des signes de surchauffe, et d’autres qui renfermaient du sucre autre que celui du miel.
Au total, 31 % des échantillons analysés en laboratoire comportaient des imperfections ou contrevenaient carrément aux normes canadiennes et internationales sur le miel.
Plusieurs huiles d'olive extra-vierges n'en sont pas ou sont diluées
Psychomédia avec source : Protégez-vous.
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