« À Montréal, le corps médical continue de résister à l'aide à mourir », rapporte la journaliste Isabelle Paré dans Le Devoir. Elle est accordée au compte-gouttes.

Selon les derniers rapports déposés par les établissements de santé pour la seconde partie de l’année 2016, moins de patients ont pu recevoir l’aide à mourir dans les hôpitaux de Montréal que dans la région « 450 » et dans la région de Québec, toutes proportions gardées.

« Il s’est réalisé au total 57 procédures d’aide à mourir durant les six derniers mois de 2016 dans les huit CIUSSS, CISSS et centres hospitaliers universitaires (CHU) de Montréal, comparativement à 75 dans les régions de la Montérégie et de Laval combinées.

“Ça reste très, très fermé, notamment dans la région ouest de Montréal et dans les hôpitaux universitaires, où il y a de très fortes poches de résistance. Et là, on parle des demandes officielles, mais il y a aussi des gens qui se font décourager avant même de le demander officiellement”, affirme Me Jean-Pierre Ménard, avocat spécialisé en droit des patients.

L’été dernier, Le Devoir avait révélé que le CUSM avait adopté illégalement une politique sur les soins de fin de vie excluant d’emblée que l’aide à mourir soit administrée dans son unité de soins palliatifs. Le portrait n’a guère changé, rapporte la journaliste.

Seul le CHUM, qui a accédé à la demande de quinze patients, comparativement à six lors des six premiers mois d’application de la loi, semble avoir sensiblement amélioré l’accès.

Plus d'informations dans Le Devoir : À Montréal, le corps médical continue de résister à l'aide à mourir.

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