Une étude, menée avec 1000 personnes atteintes de la maladie de Charcot (aussi appelée sclérose latérale amyotrophique (SLA) et maladie de Lou Gehrig) sera lancée cet automne en France, a annoncé jeudi l'Association pour la recherche sur la sclérose latérale amyotrophique (ARSLA). Elle visera à mieux identifier les différentes formes de la maladie.
La SLA, qui touche de 6000 à 8000 personnes en France, est une maladie neurodégénérative dans laquelle les cellules nerveuses qui contrôlent les muscles moteurs (les motoneurones) sont détruites progressivement, entraînant l'affaiblissement et la paralysie.
Dans 90% à 95% des cas, la maladie est sporadique, c'est-à-dire qu'elle survient isolément en l'absence d'autre cas dans la famille. Il n'existe aucun traitement pour ralentir efficacement la progression de cette maladie.
La SLA se manifeste et évolue très différemment d'une personne à l'autre. Elle n’est pas une seule maladie, mais un groupe de maladies d’origines différentes, ayant toutes la même expression pathologique : l’atteinte progressive des neurones moteurs de la moelle épinière et du cortex cérébral.
Le projet, baptisé PULSE, débutera à l'automne. Il permettra de constituer des banques de données incluant : histoire naturelle, facteurs pronostiques cliniques et biologiques et données génétiques. Les participants seront recrutés dans 17 centres français qui prennent en charge la SLA. L'étude, qui doit se déroulée sur 10 ans, est coordonnée par le Dr David Devos, du CHRU de Lille. Des premiers résultats sont prévus dans 3 ans.
Psychomédia avec sources: ARSLA, Le Parisien. Tous droits réservés