En cas de stress, l'organisme pourrait produire davantage d'hormone ghréline, une hormone de l'appétit, ce qui disposerait à choisir des aliments plus caloriques, selon une étude américaine publiée dans le Journal of Clinical Investigation. Des études précédentes ont également montré que le stress favorise une prise de poids.
Jen-Chieh Chuang et ses collègues du Southwestern Medical Center de Dallas ont mené cette étude avec des souris soumises à un stress chronique lié à la présence d'un mâle dominant.
Les souris réagissaient à ce stress en choisissant des aliments plus caloriques et leur production de l'hormone ghréline était augmentée.
La ghréline est une hormone principalement produite par l'estomac et qui se trouve aussi en petite quantité dans le cerveau. Elle agit à l'opposé de la leptine, l’hormone de la satiété.
Une étude publiée en 2009, menée avec 600 femmes, montrait que celles qui subissaient un stress chronique avaient davantage tendance à consommer des aliments riches en gras. Une étude publiée en 2010 montrait que les niveaux des hormones ghréline et leptine mesurés avant le début d'un régime, permettaient de prédire la reprise de poids après ce régime.
Psychomédia avec source: Les Échos
Tous droits réservés