Une nouvelle erreur médicale attire l'attention des médias français. Un homme atteint d’un cancer du poumon gauche, a subi 39 séances de radiothérapie du côté droit au Centre hospitalier intercommunal (hôpital Laennec) de Quimper, en Bretagne (France), fin 2010.
Ce n’est que lors de l'avant dernière séance, que le malade a manifesté son inquiétude car la tête de l’appareil demeurait dirigée vers son poumon droit.
L'hôpital a prévenu, en décembre, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui a enquêté. Elle a découvert, rapporte Ouest-France, qu'une même « inversion de côté » s'était déjà produite, dans le même établissement, en 2008.
L'hôpital avait adopté un protocole de sécurité, avec double contrôle médical. Mais, quelques mois plus tard, le service a perdu l'un de ses trois radiothérapeutes et le protocole sécurisé a été abandonné.
L'ASN et l'hôpital assurent que de nouvelles mesures ont été prises pour renforcer les contrôles à chaque étape du traitement. Une procédure à laquelle le patient est associé par un questionnement systématique.
Les erreurs médicales, de différentes natures, sont malheureusement très fréquentes dans les hôpitaux comme en témoignent différents rapports (voir notamment les liens plus bas).
Dans ce contexte, un conseil pertinent pour les patients est certainement d'adopter une mesure similaire à celle qui vient d'être adoptée dans ce centre et de toujours vérifier également de leur côté, dans la mesure du possible, les traitements reçus, par "un questionnement systématique". Ne pas être des bénéficiaires de soins passifs.
Une attitude qui doit d'ailleurs aussi s'appliquer, au-delà de la problématique des erreurs, aux choix des traitements comme tels. Pourquoi ce traitement? Quels sont les probabilités d'efficacité? Quels sont les effets secondaires? Quelles sont les alternatives?
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