1. Santé mentale
« Ce domaine demeure le parent pauvre des services de santé. De nombreuses recherches démontrent pourtant la rentabilité financière d'investir en santé mentale
», écrit notamment Charles Roy, président de l'association dans son blogue du Huffpost. « L'économie est d'au moins le double de chaque dollar investi, parce qu'il s'en suit une réduction marquée des visites aux urgences, aux cabinets des médecins, de l'usage de médicaments et de l'absentéisme au travail.
»
La question : Que propose votre parti politique pour ce qui est de l'offre de services à la population en santé mentale ?
2. Accès à la psychothérapie
Plusieurs pays industrialisés ont décidé de subventionner les services de psychothérapie. L'actuel gouvernement a amorcé un projet pilote. « Mais l'accès à la psychothérapie financé par l'État soulève plusieurs questions. En effet, écrit M. Roy, l'expérience amorcée dans quelques pays européens a révélé plusieurs lacunes qui nous inquiètent :
- «
On observe une dérive dans le concept de psychothérapie : un protocole mécanisé restreint à une seule approche de psychothérapie. L'accent est mis sur le volume, au détriment de la qualité : les utilisateurs de ces services décrochent rapidement.- Il s'agit principalement de services d'aide en santé mentale : un concept utile à la population, mais qui ne devrait pas être annoncé comme étant de la psychothérapie.
- Le passage obligé par la référence d'un médecin entraîne un dédoublement inutile, un gaspillage de fonds publics, alors qu'ici au Québec, les psychologues sont reconnus par la Loi 21 comme spécialistes en santé mentale et que les médecins sont déjà débordés.
- Des économies sont faites sur le dos des professionnels effectuant les traitements (secteur privé) et ceux-ci déplorent l'ingérence administrative dans leur autonomie professionnelle de même que des conditions de travail et tarifs insatisfaisants. »
La question : Quelle est la vision de votre parti politique à l'égard d'un programme public de psychothérapie ?
3. Accès aux psychologues du secteur public de santé
« Il y a une forte pénurie (artificielle) de psychologues dans le réseau public de santé (quelques centaines de psychologues manquants)
».
« Pourtant nous ne manquons pas de psychologues au Québec, puisque nous en comptons près de 9000. Depuis plus d'une dizaine d'années, nous assistons à un exode des psychologues vers le secteur privé. Il faut se poser des questions sur les facteurs qui sont responsables de cette fuite et trouver des solutions.
»
« Avant même d'inventer un coûteux programme d'accès à la psychothérapie, nous croyons que la priorité est de corriger la pénurie de psychologues dans le réseau public de santé
», écrit M. Roy.
La question : Que propose votre parti politique pour remédier à cette situation et améliorer l'accès aux psychologues du secteur public ?
4. Psychologues scolaires
« D'année en année, le nombre de psychologues scolaires est en diminution, plusieurs commissions scolaires ayant choisi d'abolir leurs postes.
»
« L'impact est désastreux : des centaines d'élèves sont en attente d'une évaluation psychologique ou d'un traitement psy pour différents cas de santé mentale et divers troubles d'apprentissage.
»
«
Si plusieurs parents se tournent vers les cabinets privés de psychologues, cette possibilité est loin d'être à la portée de tous, ce qui entraîne un système à deux vitesses (...).La Fédération canadienne des enseignants attribue la dégradation du climat dans les classes et la hausse de la violence subie par les enseignants à deux facteurs : le nombre plus élevé d'élèves à besoins particuliers et le manque de personnel de soutien, notamment de psychologues. »
La question : Que propose votre parti politique pour régler cette situation ? Quelle sera la place des psychologues scolaires dans la réussite éducative de nos jeunes ?
-
Lancement du 1er projet pilote du programme public de psychothérapie au Québec (2018)
-
Les services psychologiques publics de plus en plus réduits, déplore l'APQ (Québec)
Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : Huffpost.
Tous droits réservés.