L'Association des psychologues du Québec (APQ) déplore, dans un communiqué, le manque de psychologues et de services psychologiques dans les écoles.
Les effets « sont multiples tant sur la prévention/promotion de la santé mentale que sur le dépistage précoce des jeunes ayant un trouble sur le spectre de l'autisme ou une déficience intellectuelle sans compter les délais de plus en plus longs pour l'évaluation des élèves et l'absence d'interventions psychologiques.
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Par exemple, les listes d'attente s'étendent sur un à deux ans pour une évaluation d'une difficulté d'apprentissage ou d'un trouble sur le spectre de l'autisme ou encore de difficultés affectives.
« La fin des embauches malgré l'augmentation des clientèles et des enfants ayant des besoins spécifiques, l'abolition et la transformation des postes de psychologues, le non-remplacement des congés et des départs à la retraite et le recours au privé ne sont que quelques exemples des choix privilégiés par certaines commissions scolaires.
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« Bien que le ministère de l'Éducation ait annoncé des réinvestissements importants en faveur des services aux élèves, nous n'assistons pas à une vague d'embauche de psychologues scolaires pour l'année 2017-2018. À titre d'exemple, selon les plans d'effectifs rendus publics il y a quelques semaines, la CSDM prévoit une augmentation de seulement 1 poste de psychologue pour la prochaine année. En comparaison, dans le même plan d'effectifs, on y prévoit 27 psychoéducateurs de plus et 76 éducateurs spécialisés. La CSMB ne fait pas mieux avec ses 3 postes de plus.
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Communiqué complet : Bilan de l'année scolaire de l'APQ : L'austérité en santé mentale est maintenant permanente dans nos écoles.
Les services psychologiques publics de plus en plus réduits, déplore l'APQ (Québec, 2017)
Pour plus d'informations sur les conditions de travail des psychologues au Québec, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : APQ.
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