Les psychologues regroupés au sein de l'Association des psychologues du Québec (APQ) ont voté à 90 % en faveur du refus de prendre de nouveaux cas de la CSST, appelée CNESST depuis janvier 2016.
« La CNESST fait des économies sur le dos des psychologues, méprisant ainsi la valeur de notre expertise
», affirme le président de l'APQ, M. Charles Roy. « Des économies qui ont fini par amener les psychologues à décrocher, car depuis quelques années, ceux-ci délaissent de plus en plus les dossiers CNESST.
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Sous le thème « L'expertise des psychologues est rentable et incontournable » ces derniers revendiquent que la CNESST :
- adopte une politique de tarification basée sur la moyenne des tarifs en pratique privée et que l'ajustement de la tarification soit effectué annuellement ;
- offre une rémunération du nombre d'heures nécessaires pour la rédaction des rapports d'évaluation et d'évolution ;
- reconnaisse le temps d'échange avec d'autres professionnels pour la coordination des soins comme étant un service facturable.
« Tant que la CNESST refusera d'ajuster leurs tarifs gelés depuis 5 ans, de payer toutes leurs heures travaillées, et refusera de reconnaître certains actes qui sont pourtant nécessaires dans l'avancement des dossiers, les psychologues refuseront de leur côté de prendre des dossiers de la CNESST », a déclaré M. Roy.
Psychomédia avec source : APQ.
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