On ne guérit pas d'un trouble bipolaire, au mieux on se stabilise.
Et ce n'est pas au bout de quelques mois de mieux-être qu'on peut se croire sortis d'affaire, mais au bout de plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années... et encore faudrait-il que la vie ne nous accable pas davantage par d'autres traumatismes et chocs psychologiques et affectifs.
Entre phases dépressives, dépressions majeures, pensées et actes suicidaires, puis petits moments de répit qu'on assimile parfois trop vite à de l'hypomanie si l'on se montre un peu trop heureux qu'on nous qualifie d'euphorique...
Le trouble bipolaire n'est pas un petit "caprice".
C'est une maladie qui se révèle mortelle parfois, surtout pour les types 2.
Sans parler des conséquences des traitements lourds infligés en début de traitement, les effets secondaires qui nous transforment en zombie, et les séquelles physiques et neurologiques dues aux tentatives de suicides.
En résumé, notre vie n'est pas foutue, mais presque...