Effets secondaires à vie

Voyez aussi à ce sujet: Les effets secondaires psychiatriques de l'isotrétinoïne (Roaccutane, Accutane, ...)

Bonjour à tous.

Il y a 6 ans, ma dermatologue m'a prescrit Roaccutane pour résoudre mes problèmes d'acné. Après un mois, les effets secondaires étaient tellement intolérables que j'ai pris la décision d'arrêter. Parmi ces effets, il y en avait des classiques (assèchement des muqueuses), mais aussi d'autres plus rares et plus gênants : fatigue intense, grosses difficultés de mémorisation, maux de tête, problèmes de concentration, pertes d'équilibre, étourdissements, tendinite, stress insurmontable dans les relations sociales. J'avais alors 17 ans et n'avais jamais connu aucun problème de ce genre.

A l'époque, lorsque j'ai parlé de mes difficultés de mémorisation, que ce soit pour la mémoire court ou long terme, tout mon entourage pensait que c'était psychologique, y compris ma dermatologue (qui était spécialisée dans l'acné). J'aurais aimé y croire aussi.

Aujourd'hui, 6 ans plus tard, bien que je n'aie pris ce poison que pendant 1 mois, nombre de ces effets secondaires sont toujours présents. Roaccutane m'a détraqué à vie. Et j'ai toujours de l'acné, puisque je n'ai pris le traitement que pendant 1 mois.

J'ai ces problèmes depuis 6 ans, mais n'osais le dire à personne, de peur d'être pris pour un simulateur ou un demeuré (ce que je suis d'ailleurs partiellement devenu grâce à ce fabuleux médicament, qui était censé seulement enlever les 3 boutons que j'ai sur la figure) comme à l'époque ou j'en avais parlé.

J'ai été absolument atterré par les témoignages que j'ai pu trouver sur ce site. Nombre d'entre eux décrivent les même symptômes que les miens. C'est honteux de laisser un laboratoire pharmaceutique commercialiser des produits qui détruisent la vie des gens. Je trouve personnellement que c'est encore pire que de les tuer. Mais ce qui est le plus grave, c'est que l'on sait très bien que ce médicament a des effets neurologiques et psychologiques, puisque des cas de suicides (réussis) sont même rapportés sur la documentation officielle de ce dernier. De surcroît, je doute qu'il existe une molécule capable d'inverser les phénomènes mis en jeu par Roaccutane.

La chose la pire, ce ne sont pas les effets secondaires en soi, c'est que ces derniers subsistent à vie. Et ça n'est indiqué nulle part. On fait une victime par ci par là. On sacrifie une vie de temps en temps. On réduit des gens à l'état de légumes pour que d'autres aient moins d'acné. C'est un scandale. C'est honteux. Le petit bout de cervelle qu'il me reste est outré.

Jean

Bonjour,
Je me reconnais un peu dans votre post.
Je suis le traitement Roaccutane depuis maintenant plus de 6 mois. Ma dermatologue m'avait fait commencé avec le dosage à 20 mg. Mais de forts effets indésirables se sont fait ressentir très rapidement, parmi eux une forte baisse d'appétit, une augmentation du stress, de la fatigue, de l'anxiété, des douleurs dorsales, articulaires et musculaires, ce qui m'a obligé à arrêter tout sport. J'ai perdu beaucoup d'appétit, je suis de base une personne ayant un appétit peu important mais avec la prise de ce médicament mon appétit était presque nul, et j'ai perdu 6 kilos. Alors ma dermatologue a diminué le dosage à 10 mg. A partir de là, presque tout est rentré dans l'ordre, l'appétit est revenu, j'allais mieux. Puis elle a augmenté à nouveau petit à petit le dosage et au fur et à mesure je me suis rendue compte que mes douleurs sont revenues (mais de manière plus supportable qu'au début), l'appétit a un petit peu diminué mais pas de quoi s'affoler, mais le plus gros soucis (à mes yeux) qui est apparu fut les troubles de la concentration. Je suis en classe de terminale et plutôt du genre à bien écouter et suivre en cours. Mais au bout de quelques mois je me suis rendue compte que j'étais plus distraite qu'avant, que je bavardais plus, que j'écoutais moins les profs, etc. Au début je me suis dis que ce n'était pas très grave et que si je faisais un effort, la concentration revenait. Mais depuis un mois, je suis repassée au 20 mg, et là, douleurs qui reviennent en force, très grosse baisse de la concentration et surtout, le pire, troubles de la mémoire. Je ne m'en suis rendue compte que depuis quelques semaines. En effet, il m'arrive d'avoir des souvenirs très flous de quelque chose qui s'est passé il y a peu de temps, une semaine par exemple. Il m'arrive d'avoir des trous de mémoire, mais pas des petits oublis qui reviennent lorsqu'on réfléchit un peu, non là vraiment des trous, des blancs, impossible de se souvenir de quelque chose qui m'est arrivé. J'ai toujours porté une grande importance en détail et je me souvenais de tout petits détails que même personne ne remarquait mais désormais impossible. Par exemple, un jour où j'étais à la piscine, une amie m'a donné des feuilles, je suis sortie de mon vestiaire et quelques jours après, impossible de retrouver les feuilles ! Je demande à mon amie si elle m'avait bien donné les feuilles et elle me répond que oui et qu'elle se revoit me les donner. Et là... impossible de me souvenir, aucun souvenir du moment où elle mes les a données... J'appelle la piscine, je les avais oubliées là bas. Cela ne semble pas être important, mais quand on le vit c'est vraiment... frustrant ! J'ai l'impression de perdre la tête avant l'âge et de devenir complètement folle. Le problème est que ces troubles de la mémoire et de la concentration se répercutent sur mes devoirs en classe. J'ai du mal à me concentrer chez moi, alors qu'avant cela ne me posait aucun problème, je n'arrive pas bien à retenir mes cours, chose assez embêtante avec le bac qui se rapproche...
Je n'ose pas en parler, de peur qu'on me dise que c'est dans ma tête, que ce n'est qu'une excuse, etc. Seulement, lorsqu'on le vit, on le vit très mal !
De plus, je peux essayer de me re-mémoriser des choses, mais j'ai l'impression que cela me demande un énorme effort de concentration et cela me fatigue très vite.
J'ai eu une période de fortes "sautes d'humeur", accompagnées d'anxiété, de peur, de stress, de tristesse, de crises d'angoisse et de panique, de crises de larmes, etc. Jamais de tendance suicidaire, mais juste comme si une sorte de tristesse s'était emparée de moi, alors que je n'avais aucune raison d'être triste. Je dramatisais tout, pleurais pour un rien, était hypersensible, susceptible. Cela m'a passé depuis 1 mois, heureusement.
J'ai également de la myopie qui est apparue, je ne sais pas si c'est lié mais je n'étais pas du tout concernée par cela avant la prise du médicament. J'ai des sécheresses des yeux très désagréables (impression d'avoir des grains de sable dans les yeux), des sécheresses du nez, accompagnées de saignements du nez (alors que ça ne m'était jamais arrivé avant).
J'ai du mal à me motiver pour quoi que ce soit, je ne faisais plus de sport, j'en avais envie mais je n'arrivais plus à me motiver, je reprend depuis peu une activité physique peu intensive.
J'ai également beaucoup de mal à trouver le sommeil.
Sans oublier un très important dessèchement de la peau, de partout, mais surtout au niveau du visage, des paupières et des lèvres, des cheveux qui s'abîmaient rapidement et mes ongles sont devenus très cassants, enfin bon, la totale, et génial pour une fille !
Le médicament a également eu un effet non visible, car les taux relevés dans mes prises de sang ont changé (augmentation du "mauvais" cholestérole, sur le fois, le taux de sucre, etc).
Enfin voilà, pendant les 5 mois, les dosages ont été :
1er : 20 mg
2e : 10 mg
3e : 10 mg
4e : 15 mg
5e : 15 mg
6e : 20 mg
et là j'entame le 7e mois à 20 mg, j'ai des douleurs dorsales, musculaires et articulaires, j'ai un appétit tout de même assez faible, des troubles de la concentration et de la mémoire, de la fatigue, du manque de sommeil, et des reproches comme quoi je me suis tout de même un peu renfermée sur moi même depuis la prise du médicament. J'ai toujours des sécheresses aux yeux et au nez et la peau sèche. Ma motivation revient peu à peu, je me remet progressivement au sport, et je sens que même si je dois faire des efforts pour me concentrer, cela est possible (de toute manière je n'ai pas le choix avec le bac qui se rapproche !).
Donc voilà, mon avis sur le Roaccutane (Curacné) est assez divisé, d'un côté je suis très satisfaite car cela fut "magique" au niveau de mon acné, je n'ai plus aucun bouton, à part un ou deux petits qui apparaissent en période de règles mais sinon plus rien !
Mais d'un autre côté, les effets indésirables auxquels j'ai eu droit sont vraiment très désagréables, j'espère juste que cela va passer après du traitement.
J'espère à tout ceux qui prendront Roaccutane réfléchiront bien au pour et au contre et qu'ils auront beaucoup moins d'effets indésirables !

J'approche de la quarantaine, et ma vie a changé a l'age de 17 ans après une prise continue de Roaccutane pendant 6 mois. J'ai toujours été plutôt sensible et émotif, mais j'ai facilement surmonté cette tendance et l'ai même utilisée à mon avantage. J'avais toujours pratiqué régulièrement un ou plusieurs sport depuis l'age de 7 ans, et je possédais une grande endurance et un grand appétit de vivre.

Le premier symptôme apparu pendant la prise du roaccutane a été une forte tendance suicidaire, mais elle n'a duré que le temps du traitement. Les amis que je cotoyais à l'époque se rappellent que "je ne parlais que de suicide".

Après l'arrêt du traitement, sont apparues la fatigue précoce, la difficulté à récupérer. Les deux premières années, j'arrivais encore à « fonctionner », mais en prenant beaucoup plus sur moi que d'habitude. Puis, à la fin de ma première année de fac, j'ai connu un premier burnout extrêmement grave. J'en étais arrivé à ne plus pouvoir trottiner sur 50 mètres, mais j'ai surtout eu du mal à trouver une raison de me lever le matin. J'étais dépressif, mais pas suicidaire. Ensuite, tout a été en empirant: apparition de douleurs articulaires, fatigue de plus en plus précoce à l'effort physique ou intellectuel, difficultés de concentration, de mémorisation, panique à l'idée d'avoir un travail à fournir, digestion profondément perturbée avec allergies alimentaires, phobie sociale, émotivité anarchique insurmontable (difficulté à supporter la douleur et les problèmes des autres, et pratiquement toutes les situations sociales et professionnelles). Surmonter cette panique permanente s'est avéré, avec le temps, de plus en plus difficile, jusqu'à devenir impossible, sans parler des autres troubles, les uns alimentant les autres, car plus on est fatigué, plus on se sent vulnérable, hypersensible et incapable d'agir, du coup on ne fait plus rien, car tout est hyper désagréable.

Avec les années, les études sont devenues impossibles, au point que j'ai dû y mettre un terme avant la fin du cursus, et qu'il m'est impossible de travailler à l'extérieur de mon domicile. Depuis quelque temps, même travailler chez moi est devenu impossible. Les antidépresseurs chimiques (ISRS) ou plus naturels (triptophane, 5-htp, millepertuis, SAM-e, NADH), n’ont jamais eu d ‘effet durable sur mon état, en général pas plus de quelques semaines. Même phénomène pour des thérapies telles qu’acupunture, auriculothérapie, biokinergie, microkinésithérapie. Les thérapies brèves genre EMDR ou EFT ont eu des effets très limités, voire inexistants, ce qui est logique puisqu’ils ne peuvent agir sur la cause réelle du problème. Je précise que la prise d’omega 3 ou de Stabilium a un léger effet, mais ne procure pas d’amélioration significative sur mon état.

Au quotidien, outre l’impossibilité de travailler, il est impossible de mener une vie affective normale, car tout investissement conduit à de la fatigue et aussi à des angoisses très pénibles qui s’associent à toute situation à enjeu. Une situation qui pourrait être motivante devient une contrainte insurmontable qui conduit à l’éviter au lieu de la rechercher. En pratique, aucune volonté d’agir n’est réelle dans mon état, car toute action est beaucoup trop douloureuse pour être souhaitée. La seule chose que je peut rationnellement souhaiter et le retrait de toute vie active et responsabilité. Une non vie, en somme. C’est cela qui est le plus terrible dans cet état: ne plus vouloir quelque chose pour soi, car faire, agir, s’investir, est trop difficile (mémoire et concentration absentes, fatigue), angoissant donc jamais stimulant, et en pratique impossible.

Bonjour à tous,

Pour moi, le roaccutane est un poison !!!!

Je n'ai l'ai jamais pris et heureusement !! Surtout depuis que j'ai découvert que mes problèmes d'acné venait de mon alimentation ! J'ai complètement stoppé les produits laitiers, le gluten et les sucres ajoutés et depuis je n'ai plus d'acné !!!!!! Je ne suis pas médecin et ne prétend pas que cette méthode fonctionne sur tout le monde mais ça a complètement fonctionné sur moi et le moindre écart est fatal même tout petit.
Heureusement que je n'ai pas pris Roaccutane quand je pense que cela venait de mon alimentation....

Avant de prendre Roaccutane et de vous abimer la santé, essayez mon régime.

20 mg pendant 1 mois et mon fils fait une crise hallucinatoire c,est une vraie merde hyper danGeureuse ARRETEZ TOUS

Voilà j'ai commencer mon traitements sa fait 1 mois j'ai aucun suivie ma peau est insuportable je peut plus porter de vêtement je peut pu sortir de chez moi , je dort pu .... mon comportement a énormément changer j'ai peur ... je fait des gros kist et j'ai le (sinus pelonidal) je c'est pas a qui parler pour m'aider :( j'aimerais avoir des conseils
sure le net y a du monde qui disent d'arrêtés et d'autres de continuer