Problème avec ma vie en général

Le hasard peut, parfois, bien faire! "Espérons" le. Espoir, chance, hasard, tout ca ne tient pas la route.
Nous sommes juste des ordinateurs defectueux, ou privés de modem (pour la comm).
Je voulais te répondre, à propos de ton conseil, que j'aurais beaucoup trop honte pour avouer ceci, même à mes amis les plus proches qui, à vrai dire, savent déja trés bien ce qu'il en est.
Certains d'entre eux tentent même vraiment de m'aider, mais le fait que je le sache anéanti tous leurs efforts en me randant associable et fuyant, oui fuyant c'est bien le mot.
Je voulais aussi rajouter (non pas pour faire un triste concour du plus mal en point ou du plus déprimé mais pour exposer les faits) que dans la mesure ou j'étais asthmatique (je le suis toujours) j'aurais mieux fait d'éviter la fumette (ce qui dois se ressentir ds ce texte vu l'état de délabrement de mon esprit en cet instant).
D'autant plus que pomper quand on ne va pas bien, c'est aller encore plus mal.
Bref,je me vois une fois de plus contraint à faire appel à la chance en te souhaitant d'avoir de bonnes nouvelles...en général

Je comprends tout ce que tu dis, t'inquiètes pas...
Faut pas forcemment dire qu'y a pas d'issue. Le hasard peut, parfois, bien faire. Evidemment, je ne dis pas que je suis un optimiste pur et dur. Par moment, j'arrive à penser qu'un jour ça changera. A d'autres, comme maintenant, j'ai juste envie que ça s'arrête, et c'est vraiment par manque de courage que j'en fais rien.
Pour la clope et les joints, j'aurai pu le faire, mais toute une enfance à faire chier mes parents pour qu'ils arrêtent de fumer, et des petits problèmes respiratoires chroniques jusqu'à mes 14 ans, m'ont empêché de tomber là-dedans. J'avoue que parfois, comme en ce moment, j'aimerai simplement me torcher la tronche le plus possible, mais ça ne me fait rien oublier.
Si tu as des amis aujourd'hui, essaye de leur expliquer tout ça. Moi, c'est ce que j'ai, enfin, décidé de faire, en commencer par cette fameuse fille. Je sens qu'elle ne voudra tout simplement plus jamais entendre parler de moi, mais je voulais qu'enfin elle sache combien j'étais bizarre ;) Je ne sais pas si ça changera vraiment quelque chose. Mais, comme tu le dis, on ne peut pas vraiment faire autre chose qu'essayer jusqu'à la fin, quelle qu'elle soit.
Good luck Yougou ! je crois qu'on va en avoir besoin...

C'est mon image que je vois en toi, c'est "incroyable" (entre guillemets car en réalité ce mot ne m'évoque pas grand chose).
Toujours est il que nous avons un parcour relativement similaire.
J'ai 20 ans, jamais eu de copine (Incommensurable honte à moi), eue une amie en première qui hante toujours mes pensées, extrêmement timide...
même si, évidemment, il y a quelques différences entre nous, je pense à:
-Notre enfance (j'avais pas vraiment la cote mais j'ai toujours eu des amis)
-Ton amie, que tu as eu le courage de recontacter, contrairement à certains.
-L'autodestruction, qui prend plus d'ampleur chaque jour, par l'intermédiaire principalement de ma mauvaise volonté, du joint et des clopes. Bien sur les quantités fumées sont à la hauteur du désespoir qui m'habite.

Bon, ton texte étant trés long et ma mémoire trés courte, je ferais simplement l'hypothèse que j'ai établi les principales différences présentes même s'il est clair qu'il y en a d'autres.
De toute facon, ici, les différences ne sont que superflues, seul LE problème (commun lui) est important, c'est du moins ce que je crois, j'irai même jusqu'à penser que sans LE problème, de problème il n y a plus!

Dans ces conditions, tu comprendras que je sois obligé de te donner raison, ou du moins de ne pas te donner tort, ce n'est pas moi qui répondrait à ton défi d'expliquer et de solutionner cette situation (ca tombe sous le sens je sais).

Mon + gros prob, je pense, est de manquer cruellement de confiance en moi, ce qui est clairement lié à la timidité, et certainement à mon éducation.
La peur de géner, ca s'est toyjours vrai mais moins intense qu'avant, maintenant l'impression est différente, personnellement ca commence à faire un bout de temps que je tente de me comprendre, d'expliquer mes actes et ainsi de surmonter mes problèmes mais avec un succés trés relatif.
Je crois que cela risque d'être trop compliqué pour moi.
En effet, comment réussir à surmonter quelque chose qui, pendant 20 années durant à été insurmontable, la timidité. Pourquoi cet insignifiant problème à la portée considérable disparaitrait il?
De plus, le temps qui passe nous éloigne et nous différencie de ce que l'on pourrait appeler une majorité (bien qu'en vérite je pense qu'il n'en éxiste pas réellement). En ce qui me concerne, je ne crois pas qu'il y ai d'issue, même si je continuerai jusqu'à mon dernier souffle (plus trés loin d'ailleurs).

Zut, chuis encore parti en live en écrivant tout ce qui me passait par la tête. Au départ je ne voulais pas publier un message de désespoir, non non j'étais venu sur psychomédia pour trouver qqu'1 ds ma situation, parceque je trouve ca réconfortant de savoir kon est pas seul (je sais c faible), et pour garder éventuellement contact par le suite.

Je sais ce message est trés baclé mais c'est trés difficile de parler de soi en si peu de temps, tout en tentant d'interpeler l'autre(je ne sais pas si j'ai réussi mais aprés avoir lu ton texte j'ai voulu essayer à cause de ttes ces phrases ou ces morceaux de phrases qui s'appliquent aussi à moi), et donc je n'ai évidemment pas tout dit.

En tout cas, si t motivé laisse un ptit message.

Salut Steph,

En lisant tes précisions, je commence à mieux cerner le fond de tes soucis : en fait tu as du mal à t'intégrer avec les autres parce que tu es trop exigeant envers eux. Tu as une passion un peu hors du commun, pourquoi pas, il n'y a aucun mal à aimer l'histoire et la géopolitique. Mais tu as des difficultés à admettre que ton entourage n'ait pas les mêmes centres d'intérêt que toi. C'est un simple problème d'affinités et de tolérance. Je comprends tout à fait que tu préfères converser avec des personnes qui partagent les mêmes passions que toi, mais avoue que pour faire connaissance avec des inconnus, le commun des mortels aborde généralement des sujets un peu plus légers et universels. Ensuite, si le courant passe, les conversations deviennent moins superficielles et les liens peuvent se resserrer. Si cela ne marche pas avec toi, demande-toi si tu parviens à capter l'attention des gens qui t'écoutent. Demande-toi aussi si par hasard tu ne manques pas un peu d'humour dans ta façon de raconter. J'ai l'impression que tu prends trop à cœur ta passion et ce que tu fais en général. C'est bien d'avoir des convictions et de s'y tenir mais si en face de toi tu as des personnes qui ne partagent pas ton point de vue, on va te prendre pour quelqu'un d'obtus et on va te fuir. La vie n'est pas un exposé !
Tu dis ne pas croire en ce que tu fais parce que tu estimes n'avoir rien d'intéressant à raconter. Excuse-moi mais il y a un énorme paradoxe : tu as l'air d'en connaître un rayon sur l'histoire de la guerre (entre autres choses), tu as donc de bonnes raisons d'intéresser d'autres personnes. Le hic c'est que tu ne t'adresses pas aux bonnes personnes. Jusqu'à preuve du contraire tu n'es pas un extra-terrestre, des passionnés d'histoire il en existe plein, toutes générations confondues ! Si tu tiens vraiment à en rencontrer, assiste à des conférences-débat sur le sujet ou va voir des expositions puis aborde les gens naturellement et tu pourras juger si tu te sens plus à l'aise pour parler de ce qui te touche. Et qui sait, avec un peu de chance tu croiseras une fille comme toi et ça fera tilt !
En tout cas, il faut progressivement te forcer à t'ouvrir aux gens, en commençant pour simplifier par ceux qui sont susceptibles d'avoir les mêmes goûts que toi. Même si tu es plus adepte des séances de lecture au calme que du brouhaha d'une salle de conférence, comment espères-tu t'en sortir en restant muré dans le silence ? Si c'est le côté foule/bruit qui t'effraie, tu n'es pas obligé d'aller dans un gigantesque palais des congrès, il existe aussi des présentations ouvertes au public dans des salles plus modestes bien plus propices au dialogue, et souvent dans une ambiance plus familiale (un peu comme les petits cinémas de quartier qui accueillent parfois un réalisateur venu présenter une avant-première ou un cycle). Je suis sûr qu'en cherchant bien, tu trouveras ça dans ta ville.

A propos des filles qui se confient à toi sans aller plus loin, je connais : je ne m'entends bien qu'avec des filles déjà casées ! Désolé, je ne peux donc pas t'aider pour ça... A part brûler quelques cierges en signe de compassion !

Alors oublie le psy (ce n'était sans doute pas la meilleure idée pour le moment) mais fais au moins quelque chose pour rencontrer d'autres fous d'histoire de la guerre. Plus on est de fous...

A+
FabioK