Peut-être elle a commencer un lâcher prise...
Pour ne plus retomber sous les mains d'un homme trop posséssif?...
Le détachement est un « lâcher prise par amour » ! Il s’agit de se désinvestir mentalement, affectivement, voire physiquement de la relation inextricable, malsaine et parfois pénible qu’on entretient avec la vie et les responsabilités d’autrui, et des problèmes qu’on ne saurait résoudre. Donc apprendre à :
- Vivre dans l’instant, l’ « ici et maintenant »
- Prendre de la distance par rapport aux problèmes des autres. Ne plus en entretenir ce souci.
- S’occuper de ses propres problèmes, chercher à les résoudre concrètement.
- Accepter la réalité telle qu’elle est, les faits bruts.
Le détachement est un art, un acte et un don. Cela peut devenir une réaction automatique : il suffit de le pratiquer. Détendez-vous, relâchez-vous, mettez-vous à l’aise, et maintenant respirez profondément : C’est de vous qu’il s’agit !
- Ne pas se laisser malmener par tous les vents.
Comme la marionnette, invitant tout et tout le monde à tirer sur ses ficelles…
La plupart des codépendants sont des « Réagissants » et non des Agissants.
Étude d’Action /Réaction.
Réaction par la colère, la culpabilité, la honte, la haine de soi, l’inquiétude, la souffrance, les attitudes dominatrices, les actes d’investissements en autrui, la dépression, le désespoir, la fureur, la peur, l’angoisse… Éprouver un sentiment d’urgence fait du mal.
Perte du contrôle de soi-même : Ce sont les autres qui nous dirigent indirectement par leur comportement !
La réaction est une méthode qui ne marche généralement pas. On réagit trop vite, avec trop d’intensité, trop d’urgence. Dans cet état d’esprit, on ne parvient que rarement à faire pour le mieux.
- Ne pas considérer le comportement d’autrui comme le reflet de sa propre valeur.
- Ne pas considérer le rejet d’autrui comme le reflet de sa propre valeur.
- Garder juste estime de soi.
- Ne pas « tout prendre pour nous » : Exemple : dire « Si tu m’aimais, tu ne boirais pas ! » C’est comme dire « Si tu m’aimais, tu ne tousserais pas ! » à une personne atteinte de pneumonie ! Quand on a une pneumonie, on tousse jusqu’à ce qu’on ait un traitement approprié… Quand les gens, souffrant d’un trouble obsessionnel, se livrent à leur obsession, ils ne vous disent pas qu’ils ne vous aiment pas, mais qu’ils ne s’aiment pas eux-mêmes !
- On n’est pas tenu de réagir ! Certaines personnes se comportent avec nous dans le seul but de nous faire réagir…Si nous cessons de réagir, nous leur reprenons le contrôle et le pouvoir qu’ils ont sur nous.
CONSEILS POUR SE DETACHER :
- Prise de conscience que je suis en train de « Ré-agir »
- Ralentir l’allure. Respiration, Se mettre à l’aise.
- En parler avec quelqu’un : Dire son ressenti.
- Parfois, choisir de croire que les propos ou l’insulte n’ont rien à voir avec soi.
- Garder confiance en soi.
- Comment prendre soin de soi, maintenant, dans cette réalité ?
LIBEREZ-VOUS !
- Beaucoup de codépendants sont dominateurs au nom de l’amour… dans l’intention de faire du bien…Ils sont souvent manipulateurs. Ils s’évertuent à forcer les évènements.
- D’abord employé modèle, il devient ensuite coléreux et plein de ressentiment
Le comportement de votre proche ? Tant pis ! Lâcher le contrôle ! Laissez-le libre d’être ce qu’il est !
Ce faisant, c’est vous que vous libérez !
SUPPRIMER LA VICTIME.
« Nous faisons tellement attention à ce que personne ne souffre ! Enfin, personne, sauf nous ! » (Un membre des Al-Anon)
L’auteur développe le triangle dramatique de KARPMAN et de ses rôles correspondants de Sauveteur, Persécuteur et Victime. Jeux psychologiques, comportements et rôles tragiques.
Le codépendant joue les sauveteurs… et tombe dans le cercle infernal.
Le sauvetage, l’investissement en autrui ne sont pas des actes d’amour. Ce « jeu » entretient et nourrit l’auto-dépréciation, la haine de soi et fait obstacle à ce que nous éprouvons pour les autres. On vole au secours des autres parce que l’on est mécontent de soi-même et l’on veut se déculpabiliser…se valoriser… en les servant-utilisant, les « pauvres » ! La démarche, inconsciente bien sûr, nous détourne temporairement de la souffrance qu’il y a à être ce que nous sommes. Nous ne nous sentons pas dignes d’être aimé, nous nous contentons de nous rendre indispensables. Notre déception de soi nous pousse à agir, pour prouver qu’on est quelqu’un de bien
LA NON-DEPENDANCE.
Le codépendant est en fait un enfant craintif, vulnérable et sans cesse en demande, avec un besoin déchirant d’amour et d’attention. Cet enfant qui est en nous, ne nous juge pas susceptibles d’être aimés, ni capable de trouver le réconfort que nous cherchons. Il pense devoir mériter l’amour par son action.
Nous voulons notre part de bonnes choses, mais nous ne les trouvons pas en nous… En nous, c’est la douleur.
Bien sûr, tous les rapports entre les êtres, même les plus sains, impliquent une certaine dose de dépendance affective.
Avoir trop besoin des gens peut être source ou produit de déséquilibre.
Pourquoi nous sentons-nous indécis, vulnérables au point de ne pouvoir gérer notre propre vie, nos sentiments, nos émotions pour nous investir et nous perdre en nos proches ?
Peut-être qu’une personne importante n’a pas su nous donner l’amour, l’approbation et la sécurité affective dont nous avions besoin.
Nous voilà à penser donner aux autres ce que nous n’avons pas reçu
Comportements appris, acquis… On peut toujours re-choisir
1. Anamnèse. Réglons nos affaires d’enfance en souffrance.
2. Nourrissons, chérissons l’enfant craintif, vulnérable et constamment en demande qui vit à l’intérieur de nous.
3. Cessons de chercher le bonheur chez les autres. La source du bonheur et du bien-être est en nous.
4. Commencer à « être là » pour soi-même !
5. Compter sur sa Puissance Supérieure : quelques conseils de communication.
6. Lutter pour la non-dépendance : Passer en revue les différentes formes (affective, financière) que prend notre dépendance à l’égard de notre entourage.
Amour ou servitude ?
La véritable force vient quand on fait face à ses sentiments et non quand on leur tourne le dos.
Ne pas chercher à paraître fort, mais reconnaître ses points faibles quand ils se manifestent »
Être plus vrai. Apprendre à se laisser faire, à se laisser aimer.
VIVRE SA VIE
« Vivre et laisser vivre »
Je suis responsable de ma propre vie, de l’attention que j’accorde à mon bien-être spirituel, affectif, physique et matériel. C’est à moi de reconnaître et satisfaire mes besoins, de résoudre mes problèmes et d’apprendre à vivre avec ceux que je ne peux résoudre.
Mon envie de vivre, le plaisir que je retire de mes activités quotidiennes, j’en suis responsable. Responsable de ce que je fais aux autres et de ce que je les autorise à me faire.
Ma personne toute entière, toutes les facettes de mon être comptent. J’accorde de la valeur à mes envies, mes besoins. Je ne mérite pas la violence, les mauvais traitements perpétuels et je ne les tolèrerai plus. J’ai des droits et il m’appartient de les faire respecter.
Les décisions que je prends et la manière dont je me comporte reflètent la haute estime que je me porte. Mes décisions tiendront compte de mes responsabilités envers moi-même et envers les autres.
Le codépendant se croit abandonné de sa Puissance Supérieure, en fait, il s’est abandonné lui-même !
Faire une pause et se poser la question : « Que faut-il pour que je m’occupe bien de moi-même ? »
- Tomber amoureux de soi-même
Si tu es juste avec toi-même, tu ne pourras être injuste envers quiconque !
« Aime ton prochain comme toi-même. »
Les troubles compulsifs détruisent l’estime de soi.
Commencer par se faire à soi-même, un gros câlin affectif et mental :
Je me réjouis de ce que je suis, de mes idées, mes sentiments.
J’accepte la réalité de ce que je vis.
Je ne suis pas quelqu’un de malade. Si j’ai fait des erreurs, j’ai fait de mon mieux.
« Les codépendants sont parmi les êtres les plus aimants, les plus généreux, les plus bienveillants et les plus attentifs. Juste, ils se sont laissés piéger par des comportements qui leur nuisent. »
Se pardonner. Se comporter en individu précieux.
Bien se juger.
L’estime de soi ne donne pas naissance à l’égoïsme, mais à d’authentiques actes de bonté.
APPRENEZ L’ART DE L’ACCEPTATION DE LA REALITE.
S’accepter tel qu’on est. L’acceptation n’est pas la résignation. Elle permet de réagir de manière réfléchie et responsable. On peut alors changer ce qui peut être changé.
L’acceptation passe par des étapes nécessaires.
Processus étudié par Élisabeth Kübler-Ross quand on est confronté à sa propre mort :
Stades successifs de la dénégation, la colère, du marchandage, de la dépression, de l’acceptation.
EPROUVEZ VOS PROPRES SENTIMENTS.
« Demandez-vous ce que vous ressentez ! » Les sentiments sont des signes et des moteurs.
« Quand une émotion (c’est-à-dire de l’énergie affective) se présente,
1. Il faut l’accueillir, la « gôuter ». Prendre le temps d’enregistrer sa présence. Ne pas censurer. En faire l’expérience. Ressentir n’est pas faire ! Dire tout simplement « O.K. ! »
2. Fournir aux émotions une réponse appropriée. Dialogue intérieur. Examiner les idées qui les accompagnent.
3. Qu’en faire ? Choix d’une attitude en fonction de son jugement, de son code moral pour prendre soin de soi. L’émotion est une énergie qui passe… Parfois laisser passer, s’en détacher.
La conscience de soi doit devenir une habitude. Être !
Les autres ne sont pas responsables de ce que nous éprouvons et de ce que nous ferons de cette énergie. Au lieu de : « A cause de toi, j’ai le sentiment que… » plutôt : « Quand tu fais ceci, je ressens cela, parce que
En changeant ses pensées, on change ses sentiments, ses émotions.
LA COLERE
L’auteur dénonce les fausses pensées sur la colère.
La colère provient souvent de besoins non-satisfaits.
Apprendre à composer adéquatement et immédiatement avec la colère.
Souvent refoulée, interdite chez les codépendants, elle se masque et se transforme.
Comme les mauvaises herbes, le sentiment ignoré, loin de disparaître, prolifère et envahit tout.
- Autorisez-vous à la colère et voyez… Vous apprendrez… Vous progresserez dans son expression, sachant que votre choix initial est le respect de soi et de l’autre.
- Ressentez à fond l’émotion. Ce n’est que de l’énergie affective. Ce n’est pas « bien » ou « mal » ! Ressentez toutes les émotions sous-jacentes comme la douleur, la peur…
- Admettez l’existence des pensées qui accompagnent ce sentiment. Exprimez-les à voix haute.
- Examinez la pensée qui accompagne le sentiment. Amenez-la au grand jour. Repérez ses éventuels défauts. Identifiez le message.
- Prenez une décision responsable concernant les démarches à accomplir s’il y a lieu.
- Ne pas se laisser dominer par la colère.
- Evoquez librement, honnêtement le problème de la colère en choisissant le moment.
- Assumez la responsabilité de votre colère.
- Parlez à des personnes de confiance.
- Brûlez l’énergie de la colère… (Exercice physique)
- Ne vous culpabilisez pas. Occupez-vous de cette culpabilité, libérez vous de la fausse.
- Ecrivez des lettres sans les envoyer
OUI, VOUS POUVEZ PENSER !
- Cessez de faire violence à votre esprit.
- Votre esprit a droit à la paix. Détachez-vous, calmez-vous
- Bien réfléchir.
- Nourrissez votre esprit. Etudiez les problèmes rencontrés, lisez des témoignages, des études sur le sujet. Documentez-vous.
- Ouvrez un livre qui vous élève l’esprit.
- Etendez la portée de votre esprit. Ouvrez-vous à la nouveauté. Multipliez et élargissez vos centres d’intérêt.
- Cessez d’insulter votre propre esprit : « Je n’y comprends rien ! »…
- Mettez votre esprit à l’œuvre. Prenez des décisions, formulez des opinions.
FIXEZ VOS PROPRES OBJECTIFS.
Quels sont mes buts ?
- Transformez toute chose en un objectif à atteindre. Si vous avez un problème, sa solution doit devenir votre but.
- Ne soyez plus velléitaire.(intention peu ferme que ne suit aucune action)
- Ne vous imposez pas de limites.
- Mettez vos objectifs par écrit et rayez au fur et à mesure.
- Lâchez prise.
- A chaque jour suffit sa peine.
- Soyez patient. L’attente est tout un art.
LA COMMUNICATION
Pouvoir dire non.
Pouvoir dire la vérité. La politesse est parfois mensonge.
Pouvoir refuser de discuter de tel sujet. « Je n’irai pas plus loin ! »
Se prendre au sérieux.
La parole est un outil. Être attentif à ce que nos mots reflètent l’estime que nous avons choisi de nous porter.