Premier message
drôle de hasard
Salut
Es-tu encore affectée par le problème ?
Bon voilà, j'ai moi aussi 26 ans et je comprend ta situation car je travaille avec de l'aide pour m'en sortir en ce moment. Je te radoterais tout sur ma vie, mais moi c'est une rupture avec ma copine après 2 ans 1/2 de vie commune qui m'a fait réaliser l'ampleur de mon problème. Avec le recul, je me rend compte que la dépencance affective que j'éprouvais pour ma copine était le premier indice d'une phobie sociale. Prendre des décisions et les asumer c'est pas facile... Surtout quand on a peur du jugement des autres. Je pense sincérement que tu souffre de phobie sociale mais ne perd pas espoir car il y a des solutions.
Si tu bloques à faire des trucs pour ne pas être évaluer ou juger, c'est alors un problème. C'est alors que tu t'isoles et tu te réfugie dans ta caverne bien à toi. Le problème c'est que la vie ne se passe pas dans une caverne. Il y a un médicament qui aténue les symptomes de l'anxiété sociale et il y a des térapies de groupes pour t'aider à dire ce que tu penses vraiment.
Moi je débutes ma térapie mais je sais que j'ai fait le bon choix. N'attend pas 60 ans... tu es encore jeune.
depression et isolement
jen'arrive pas à faire quoi que ce soit
j'ai l'impression d'etre très paresseuse mais est ce de la parresse de s'isoler de fuire les contacts sociaux et de se laisser completement aller?
je vis très mal cette inactivité et culpabilise
comment s'en sortir?
je crois que c'est un manque de desir de vivre!
Comme je te comprend
Chère Opale,
Je te lis ainsi que dans certaines réponses que l'on te donne et je me reconnais parfaitement. J'ai 39 ans et au chomage moi aussi. J'ai pas eu la vie facile; père décedé, mère très oppressante enfin rien pour apprendre la notion de confiance en moi. J'ai de bonnes études mais peu d'expérience de travail, quelques contrats d'une durée maximum de 2 ans.
Justement ce soir, mes enfants me demandaient de leur raconter mon adolescence. Anorexie, repli sur moi-même, timidité, peu d'amis etc ... ma fille s'est exclamée : " Wow! on pourrait écrire un livre sur les malheurs que tu as vécu " J'avoue que je suis restée surprise d'entendre ca, comme si je prenais soudainement conscience combien ma route a été ardue et l'est encore malheureusement.
Sans travail depuis + de 2 mois, j'étais très confiante de me retrouver un emploi facilement mais cette belle motivation n'a pas duré et je me retrouve à passer mes journées devant l'ordi, la télé ou à dormir tout simplement. Faire à manger ou sortir faire les courses est pour moi un effort terrible. J'ai parfois l'impression d'être une malchanceuse ou une dépressive chronique. J'ai de + en + tendance à m'éloigner de mon copain que j'aime pourtant énormément. Je ne veux tout simplement pas qu'il est l'occasion de me connaitre sous cet aspect ou de lui donner l'impression d'avoir besoin d'être constamment "remorquée"
Je suis vidée, par toute ces peurs, ces questionnements, ces inquiétudes et cet impression que je ne m'en sortirai jamais. Je doute de moi, de mes capacités, de mes compétences. J'ai déjà eu des rencontres avec un psychologue il y a de cela 3 ans. Cela m'a aidé sur le coup mais par la suite les effets positifs s'estompent totalement. Alors aujourd'hui je me dis : " à quoi bon ? "
Enfin, je constate que je ne suis pas seule à vivre ca. Mais quel est le moyen pour se sortir de cet état de "perdante perpétuelle". J'aimerais tant moi aussi voir pointer la lumière au bout du tunnel.
Oui, tu peux en sortir
Les psy nous font parler et souvent nous trouvons nous-mêmes les réponses à nos questions.
Tu n'es pas seule dans cette situation, ça vaut la peine de continuer à chercher.
Bonne chance