l'après dépression - des séquelles ?

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l'après dépression - des séquelles ?

#0 Posté le par DCF__8247

Déjà deux ans que je suis de retour au travail après une dépression majeure sévère qui a duré deux ans. On m'avait dit que je devais redevenir comme avant et pourtant j'ai encore des problèmes de concentration et de mémoire. Je n'ai pas beaucoup de résistance, je me fatigue vite. Je ne peux plus me permettre aucun excès. L'alcool me fait toujours pleurer. Parfois je bégaye.

J'arrive à faire mon travail, mais c'est difficile. Mon moral est stable cependant.

Y en a-t-il parmi vous qui ont aussi des séquelles de leur dépression ?


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la sortie...

#15 Posté le par DCF__4981

bonsoir à tous !

Y'a 3 ans j'ai fais ( d'aprés mon medecin généraliste) une depression...C'est vrai que je me sentais pas bien, je pleurais pour un rien, etc... Du jour au lendemain je me retrouve sous SEROPRAM et Lexomil. Je prends mon traitement comme me l'a indiqué le medecin mais rien ne change. Au bout d'un moment je me demande même si les médicaments me font de l'effet. Face à cet impasse, je me suis donc décidé à me prendre en main. Primo, j'ai quitté ma copine de l'époque car c'est vrai qu'elle me tapait sur le système, ensuite j'arrête mes études, j'en voyais plus l'utilité...Résultat, j'en profite pour me faire un repos forcé où je profite comme je peux de mon temps libre. Puis je trouve un emploi qui me plait, je me sents util dans mon entreprise et je comence à prendre confiance en moi...Le séropram est arrêté net, même pas besoin de période de sevrage, je stop tout du jour au lendemain. Etant quelqu'un de trés actif, je m'investis à fond dans mon boulot, au bout de 1 an à ce rythme et je n'ai plus connu le moindre souci de dépression...Les sequelles il en reste pourtant => ce satané Lexomil...Ce truk c'est vraiment chaud pour le stopper. En ce moment j'en suis à 1/4 à 1/2 par jour, c'est pas énorme mais il me faut ma dose. Pourtant je suis posé, j'ai mon appart. je gagne ma vie, j'ai une copine que j'aime et malgré tout ca, le manque causé par le lexomil est quelque chose que je n'arrive pas à gérer...Si des internautes ont réussi à stopper ce type de médicament, j'aimerai bien savoir comme il s'y ai pris car pour le moment, malgré que je me défonce au boulot ou dans mon sport, je sens toujours ce manque...et donc je gobe mon 1/4 de lexo.

merci d'avance ...

J'attends toujours le livre que tu m'as conseillé

#14 Posté le par DCF__4028
J'ai louer deux autres livres La mémoire qui flanche du DR. Henri Rubinstein et Réussir grâce à la concentration de Roger Luc Mary,
Pom

Pas de problème

#13 Posté le par DCF__8247

Non, il n'y a pas de problème. Tu n'as pas à te sentir coupable. Je n'ai tout simplement pas très envie de ressasser tout ça. C'est du passé et on ne peut pas le changer. Je préfère me concentrer sur l'ici maintenant et chercher des solutions à mes problèmes actuels qui sont concentration, mémoire, etc.

Bonne journée.

Ça ne va pas bien Bunuel?

#12 Posté le par DCF__4028

Chere Bunuel,

J'espères que mes phrases mal structurées ne t'ont pas blèssé ?

Je voulais dire de lui faire voir à l'intérieur d'elle les motifs de ses gestes contre toi...

Il faut bien se connaître grâce au miroir et trouver la démocratie entre les parties , personnage à l'intérieur de nous qui nous font ombrage...C'est le moi qui doit ramasser les opinions et dire le dernier mot.

Sinon nous sommes plus vulnérable que les autres aux manipulateurs...Le miroir que tu retourne devant elle pour qu'elle puisse se regarder en face et ne plus projetter, ou comme tu disait son narcissisme quio te prends pour objet ,sa possession qui doit exécuter les ordres...

Bunuel, il y a un problème? J'ai été maladroite?
Pom

Sans doute!

#11 Posté le par DCF__4028
Message modifié le 27-août-02 à 13h31  (EST)

Bunuel,

Peu importe le problème auquel on se confronte, on se heurte dabord à une opposition. On la refuse si on peut la vaincre , la colère surgit. Moi elle est rare à venir et à s'exprimer.

La violence est bien mauvaise conseillière! Ça n'arrange rien , bien au contraire.

On est désespéré: la dépression arrive , on s'enfonce dans la noirceur mais c'est grâce à cette obscuruté (le négtivisme) que l'on perçoit la lumière...

Te ne crains pas ton frère, c'est juste au burreau!

J'ai commandé le livre dont tu me parlais...

Il n'ai pas recommendé de boire en même temps que l'on est en traitement médicamenteux.

Bunuel maintenant que tu n'es plus chez-vous(Parents) te permets-tu de pleurer, de te plaindre ou d'être en colère, et de ne plus te sentir coupable par les reproche d'antan de ton père?

Nous devons exprimer nos émotions mais de façon à les maîtriser...Il faut un équilibre pour trouver le bien-être.Il ne faut pas tomber dans la sensiblerie comme certain psycho-affectif.

Notre propre sensibilité ne se compare à aucune autre, d'oû la différence de perception.

La torture mentale que tu as subis a 8 ou 9 ans. était un supposé un apprentissage plutôt violent pour j'imagine, te rendre apte à rencontrer le monde cruel!

Elle te torturait l'esprit,pour te faire avouer, quelles sortes de pensées?

Elle cherchait la lutte entre vous ,le débat!

Elle voulait se suicidée! c'était un début de destruction en espérant que l'autre fasse le travail???(L'éliminer)

Elle se trouvait sans doute devenue laide en viellissant, à ses propres yeux ,elle te jalousait pour être encore jeune!

Mais finalement toi,tu as eu quelqu'un qui t'as trouvé belle et t'as accompagné dans ton existance?

Te trouves-tu froide,ou c'est elle qui projetait?

Il y a une personne qui t'aime en se moment ou dans ta vie?

Si oui ! Elle s'est trompé sur toute la ligne!

Ton père aurait peu te dire que tu plairais au garçon car d'après son regard ,tu était ravissante, mais il ne la pas fait!

Il vous baillonnait,interdit de réagire !sa lionne avait parlé point final!

Chantage ! cupabilité Ça on l'a tous vécu!

Vous étiez les adultes et elle l'enfant perdu dans sa boisson pour oublier, qu'elle avait ratté quelque chose, mais quoi?

Mais toi, malgrés tout ça, tu as bien réussis! sauf que tes anciens démons te poursuivent...

C'est tout se que tu connais l,amour destructeur, blâmeur ,harceleur , ses semblables te cour au fesses...

Lui riait,il avait compris son manège, la laissait s'amuser mais quand on joue tout seule ,on fini par s'ennuyer et passer à l'acte ou s'endormir de lassitude.

Tu perçois qu'il te prenait pour responsable,qu'est-ce-qui te fais dire ça!



À cause des fois que tu lui en parlais, pour demande de l'aide pour ta mère, Il se fachait contre toi.

Il était impuissant par ces chantages ,il savait qu'ils étaient purs comédies.

Les gens ne veulent pas se mèler des affaires des autres parce qu'ils sont trop individualistes,ils n'aiment pas le trouble des revirements de situations, souvent on peut aider et on voous le reproche après!

Tu pouvais bien faire de l'angoisse c'est légistime!

Tu as même pensé à te suicider ou à t'enfuir, vois-tu comme ta mère faisait!!!

Mais toi tu étais déjà responsable d'un être chère...

Elle vous a laissé seule ! Elle! restant dans sa maladie!

Mais pourquoi ! au fond ! qu'est-ce-qui l'a emmuré dans cette dépression en vous culpabilisant sans doute l'exemple de sa mère et c'est un cercle qui ne s'arrête jamais, si on en prends pas conscience et qu'on arrête le procéssuce...

Tu as une conscience. Tant mieux!

Au CEGEP la narcissique c'est-elle rendue compte que c'était elle le problème?

Pour ton père ,bien il ne se sens pas coupable , une de mes amie me sit souvent ,il ne faut jamais s'endirmir en se sentant coupable...

C'et vrai la colère soit être dirigée contre la bonne personne, contre celle qui nous a blessé, pas contre nous-même.

Tu vas lui écrire et envoyer la fumée aux cieux!

Comme les indiens fiare des signiaux! Oui c'est tout se qui reste à faire avec lui mais avec ta mêre tu doit utiliser le mirroir de la légende d'Amaterasu ,mieux que la violence ou le chantage de l'argent pour contrer les guerres en tout genre...

Pom

Mon frère

#10 Posté le par DCF__8247

Je ne crains pas mon frère. Il n'est pas méchant du tout. Le harcèlement était psychologique au travail le livre illustre très bien de quoi il s'agit. Il était psychologique quand j'étais enfant aussi.

Je n'ai jamais bien porté l'alcool, un verre c'est bien. Le deuxième m'endors. Depuis que je prend des antidépresseurs. Je déprime dès le premier tout petit verre de vin. Je fais du cholestérol. Ce serait bien pour moi d'en boire un peu, mais je ne peux pas.

Chez nous, c'était interdit de pleurer, de se plaindre ou d'être en colère et en plus on se faisait reprocher par mon père de ne pas être capables de rire et d'être heureux malgré ce qu'on vivait.

Ça a commencé quand j'avais 8 ou 9 ans. Mon frère avait 5 ou 6 ans. Le soir après souper, dans le salon, nous étions tous là. Mon père, ma mère, mon petit frère et moi. Ma mère passait des heures à me torturer l'esprit, à me faire avouer toutes sortes de pensées que je n'avais jamais eu. Elle faisait n'importe quoi pour que je me fache contre elle (elle me disait que j'étais laide, que jamais personne ne voudrait de moi, que j'étais froide, que jamais personne ne pourrait m'aimer, etc. etc. etc. Mon père était assis dans son coin, nous regardait et m'interdisait de réagir. C'était comme ça des heures de temps, deux ou trois soirs par semaine, chaque fois que ma mère se saoulait. Si je flanchais, que je pleurais parce que je n'en pouvais plus ou bien que je me fachais, ma mère faisait alors une tentative de suicide, bidon, genre 15 calmants, Essayer de se pendre avec de la ficelle de magasin, c'est pas assez pour tuer personne ou elle partait et disait qu'elle allait se jeter dans le fleuve. Elle finissait toujours par revenir. C'était mon frère et moi qui devions tenter d'empêcher ma mère de se suicider, mon père lui riait, on n'a jamais compris pourquoi.

Mais pour mon père c'était moi la coupable. Chaque fois que je lui en parlais, pour qu'on demande de l'aide pour ma mère, Il se fachait contre moi. J'ai essayé d'en parler à des oncles, des tantes, des tas de gens, mais sais-tu quoi, les gens ne veulent pas savoir, il ne veulent pas entendre. Ce n'est pas comme des marques de coup. Des marques de coup, des blessures ça oblige les gens à réagir.

C'est ça que j'appelle du harcèlement psychologique.

Un jour ça a fini. Elle a fait une vraie tentative de suicide. On l'a enfin emmenée à l'hôpital. Le psychiatre lui a fait peur. Il lui a dit que si elle revenait, la prochaine fois il la garderait. Elle n'a plus jamais refait de tentative de suicide. J'avais 18 ans. Je suis restée encore deux ans et ensuite nous sommes partis mon frère et moi. On a pris un appartement. Mon frère a 43 ans et il suce encore son pouce.

Je faisais tellement d'angoisse tu peux pas savoir. J'ai même pensé à me suicider ou à m'enfuir, mais je ne pouvais pas laisser mon petit frère tout seul. J'étais bonne à l'école, je me suis évadée là dedans, j'ai tout mis dans mes études. Ça m'occupait l'esprit. J'enseigne au cégep.

Ma mère s'est excusée, il y a quelques années après avoir pris conscience en partie de ce qu'elle nous avait fait. Mais elle dit ne pas se sentir coupable. Moi si j'avais fait une chose comme ça une seule fois, je me serais certainement fait sauter la cervelle. Je n'aurais pas pu vivre avec parce que j'ai une conscience.

Mon père est mort convaincu qu'il n'avait absolument rien à se reprocher. Il nous a dit mon frère et moi, que veux-tu. Qu'est-ce que tu voulais que je fasse. La vie c'est dur.

Pour ce qui est de régler ses comptes. La colère doit être dirigée contre la bonne personne, contre celle qui nous a blessé, pas contre nous-même. La dépression c'est de la colère dirigée contre soi-même. Oui il faut régler ses comptes, mais symboliquement car ce n'est pas en détruisant quelqu'un d'autre qu'on se reconstruit. La thérapie sert à cela, le phénomène s'appelle le transfert, c'est le thérapeute qui reçoit la colère à la place du coupable.

On peut blesser un peu quelqu'un qui nous a beaucoup blessé, on peut lui dire au moins, parfois on est surpris de la réaction.

On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Tu es trop douce, tu as peur de la chicane, donc tu n'exprimes pas ta colère, si tu l'exprimes ou si tu te défends tu te sens coupable.

Pour apprendre à te défendre comme tu dis, il va falloir que tu apprennes à exprimer ta colère. La thérapie, quand elle est bonne ça fait du bien, pourquoi est-ce que tu n'essaie pas. Si j'avais eu juste la première, je te dirais de ne pas y aller. Mais la deuxième ça a bien marché pcq je lui ai dit exactement ce que je voulais, être capable de faire face à ma harceleuse et ne plus me faire harceler. Comment tu peux y arriver, cela dépend de la manière dont on te harcèle au travail. Un psychologue pourra t'aider à résoudre ton problème à toi.