automutilation

ca fait 6 ans que je m'automutile...à coups de couteau,de rasoir,de coups de poings...
autant de tentatives de suicide...toutes échouées parce qu'on ne voulait pas me lasser crever...ca m'aurait épargner ma souffrance.
D'un côté je me dit que bon..j'ai connu des chouettes trucs mais d'un autre...c'est toujours pour retourner vers quelque chose de pire...ce soir...j'ai besoin de le faire...c très difficile et d'ici une heure j'aurai surement craqué...même si je veux,je n'y arrive pas!!!Pourquoi?le mutisme,le fait de ne pas savoir dire à l'autre...retournement de situation...ca me calme,ca me permet d'avoir tellement mal physiquement que je ne peux plus me concentrer sur autre chose.C'est pour cela que je le fais et comme je n'ai pas de limite en médicaments,ce serait avaler la pharmacie à la place.je suis seule et c'est très dur...
TRop de causes pour toutes les détaillées mais on peut essayer d'en parler si tu veux...,enfin des tiennes parce que tu as maintenant une oreille pour toi...

le silence toujours plus fort,
enferme dans ses bulles mes plaintes
tout enfermer dans ce coffre fort
qu'est ma mortelle étreinte

ben oui....une fois de plus. Preuve que nous ne sommes jamais guérie. Oui, mais moins violemment, mois durement. :(
que dire de plus....
Merci à vous...
Game Over...
qui continue à avoir confiance en elle même si elle se ne trouve pas toujours ben belle....

Bonjour,

Je viens de lire vos messages et j'ai beaucoup de peines pour ce que vous vivez. J'ai souvent vu mon père s'automutiler comme ca quand il était à bout de nerfs. Plutôt que de nous frapper quand il se sentait dérailler il se bourrait la poitrine de coup de poings quand il ne s'arrachait pas les cheveux par poignées. C'est très difficile à comprendre pour un enfant mais jamais je n'ai pensé qu'il était fou, au contraire. Il était souffrant. Extrêmement souffrant. Ensevelis sous les décombres d'une enfance terrible qui l'a toujours poursuivi.

Mon père n'a jamais accepté de rencontrer un psychologue. Par orgueil probablement mais pour nous, ces enfants, c'aurait été le plus beau cadeau. Je suis partie de la maison depuis longtemps et je ne le voie pas régulièrement parce que j'ai aussi une famille, maintenant, mais je sais qu'il souffre encore. En silence. Peut-on vraiment guérir d'une enfance malheureuse? Je ne crois pas. Moi, je n'en suis pas tout à fait guérie parce que de voir ca, d'assister pendant 20 ans à une souffrance aussi intense a provoquée en moi certains problèmes de stress, assez important. Je suis devenue agoraphobe peu de temps après avoir eu un enfant. J'avais peur de ne pas être à la hauteur. J'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur et je suis d'un perfectionisme à faire peur. Je ne me suis jamais automutiler physiquement mais moralement, je ne me donne jamais de répit. J'ai toujours une boule au fond de la poitrine, une larme au coin de l'oeil que je ne permet pas de laisser tomber et cette affreuse sensation que quoi que je fasse, jamais je ne serai à la hauteur de personne.

J'ai aussi beaucoup de colère que je laisse maintenant sortir depuis que je rencontre une travailleuse sociale. Pourquoi ? Pour briser dans l'oeuf, cette malédiction qui pèse sur notre famille et que je me refuse de passer à mon enfant. Je me suis juré que ca se terminerait avec moi et j'ai tenu promesse parce que mon fils de 6 ans, n'a aucune espèce d'idée de ce que c'est que la violence. Il est heureux comme tout. Quand me vient l'idée de me dénigrer, de m'écouter me dire que je ne vaux rien, que je ne ferai jamais rien de bien, je pense à mon fils et je réalise à quel point je suis à côté de la track. Il fallait vraiment que j'aie quelque chose de bien pour créer un être aussi merveilleux. Pensez-y, vous qui êtes maman ou papa. Accrochez-vous à cette idée que vous valez vraiment quelque chose et ca vous aidera à passer au travers certaine crises.

hello.....oui je comprends.

bonjour
j'aimerais parle avec vous car je vis la meme chose et personn est au courant et je n'ai personne a qui parler et je souffre terriblement
merci de me repondre

bonjour le monde....
voilà 1 mois que je n'ai rien fait à mon corps. Je suis fière de moi. J'ai résister à me torturer. J'ai donné aux gens autour de moi la colère que j'avais, ils n'ont pas compris, ils se sont senti blessé, mais j'ai donné à César le douleur que me donnait César. Je ne mérite pas les blessures que je m'imposais, je me sens bien soutenu par la médication actuelle. Il est temps. Après 2 ans, enfin je respire sans étouffer.

Oui, je me cherche un nick qui me représenterait mieux à ce moment de ma vie, car la partie terminée, je suis libre de continuer... recommencer une partie dans laquelle je me sentirai BIEN.

à vous tous ......
qui avez accepté de parler de ce mal étrange je dis un grand merci!!!!

ben oui, me revoilà.
je suis très heureuse pour moi. Voilà près d'un mois, que je n'ai pas donné à mon corps toute cette agressivité que j'avais en moi. J'ai fait mal à des gens autour de moi, c'est vrai. Mais, je ne retourne plus cette haine contre moi. J'apprends à verbaliser, à me donner le droit de demander et d'exiger ce que je désire, à dire ce que je ne peux plus accepter. J'ai toujours cru, que je devais accepter TOUT ce que les autres me donnaient et désiraient vivre, je devais par la suite vivre avec leurs demandes, leurs désirs et les expériences qu'ils voulaient faire. Je me devais de vivre ce qu'ils voulaient de la manière qu'ils le voulaient. Maintenant je fais un immense travail et je dis, parfois je dois le dire fort pas toujours de la bonne manière, parfois avec brusquerie mais DIEU, je ne veux plus jamais me taire ni me faire manipuler. Pardon je fais de nombreuses répétitions de mots. Mais je suis en état de fébrilité et oui, je suis moins attentive.

Merci à vous, d'être là...
Merci à moi......
Je veux vivre avec toute ma joie, toute mon énergie et tout ce qui m'apporte l'amour des gens.

Bientot je sens que je ne serai plus GAME_OVER
Mais j'aurai un surnom plus joyeux, comme je l'ai toujours été et comme je le redeviens.

GAME_OVER qui vous donne même des tendresses.xxx

Je ne resens aucun plaisir à me mutiler. Je ressens juste une libération. Je n'ai jamais appris à verbaliser mes émotions douleureuses et ma colère. Je commence à dire que j'ai mal. J'ai commencé à me frapper quelques années avant que je ne commence une dépression. Avec la dépression de plus en plus profonde j'ai commencé à me lacérer. J'ignorais que j'étais en dépression à ce moment. Je faisais juste survivre. Je commence à ressentir mes émotions et je sens que je vais me briser, alors j'essaie de me changer les idées. Je ne veux plus jamais me toucher. Je mérite la paix et l'amour. Je me le repète souvent et j'espère le croire bientot. J'ai passé une fin de semaine de croissance personnelle et mon Dieu merci, je sais maintenant que je suis belle, que je ne suis pas dégoutante.
Oui j'ai encore mal......je suis ma pire ennemie et j'essaie de devenir ma meilleure amie, avec le temps j'y parviendrai.

Bonjour,
j'ai vécu cette semaine des émotions difficiles. J'ai eu l,impression d'être trompé, dupé, comme s,il y avait une difference entre les dires et le faire d'une personne qui m'est chère.
j'étais malheureuse, en colère, j'ai retourné toute cette rage contre moi, je sais que je n'aurais pas du réagir de cette façon. J'ai réussis à dire les émotions que je ressentais. Oui j'ai des bleus plein le corps, mais le fait de dire à la personne concernée ma rage et ma douleur, m'a aidé à moins me blesser, je dois réagir avec les personnes concernées, pas contre moi. J'ai honte de ressentir rage, colère, agressivité, peur, douleur. Comprendre que j'ai moi aussi droit à la rage....... à la douleur.... Avouer que j'ai mal, même si je blesse autour de moi. Avouer que quelqu,un m'a blessé, ça aussi j'en ai le droit. Je me dois de me le repeter.
Merci......malgré tout je vais mieux je crois. J'ai fait une sortie au cinéma et au resto et j,ai aimé être là où j'étais avec qui j'étais. J'ai fait l'amour et j,ai vibré.
Oui, je crois mieux que je vais mieux certains jours doucement.....un jour à la fois.... parfois une minute à la fois mais j'y arriverai......

Merci à vous............

oui, astro.
Pour beaucoup de personnes ce geste est incompréhensible. Merci d'accepter d'en parler. Nous nous sentons souvent très malheureuse pour agir ainsi. La psychologue que je vois actuellement m'incite à ne pas retourner contre moi la colère, la tristesse et la culpabilité que je ressens lorsque je fais ces gestes. Je n'ai jamais osé verbaliser de émotions négatives, la seule personne dans mon entourage capable de les recevoir c'est MOI....
Il a fallu que j'aille bien au fond du puit pour comprendre même la signification de ces gestes. La première fois que je me suis reveillé le corps brisé je n,ai pas tout de suite compris, non, je ne voulais pas accepter ce que j'avais fait. J'ai eu tellement mal au plus profond de moi..je me suis battu plus fort par la suite........
C'est tellement douleureux.......

c'est difficile d,en parler, difficile de montrer son corps ........

MERCI à toi.....

Moi aussi je fait de l'automutilation j'ai
beaucoup de difficulté à gérer mes émotions
c'est en faisant ce geste là que je les canalises
sur le moment ca me défoule,après j'en suis pas
fière.Le pire c'est dans ces moments là qu'on
aurais besoin d'aide mais c'est comme une impulsion,c'est un engrenage qui est dure d'en sortir.Je comprend ta souffrance car je la vie
depuis quelques mois.on m'a fait comprendre que
faire celà c'est ne pas s'aimer et je le sais
très bien que c'est vrai mais je ne sais pas
comment m'en sortir.la douleur psychologique est
plus dure que la douleur physique.tu n'est vraiment pas seule a le faire et tu doit être un
peu comme moi car chaque jour que je me lève
mes cicatrices sont la pour me faire rappeller
mon désaroi.

Je suis fatiguée.
J'ai de la peine de tout gâcher autour de moi.
Je me sens coupable d'éloigner mon mari, de lui faire vivre des moments aussi pénibles.
Je suis triste d'être une mauvaise mère.
Je suis embarassé lorsqu'il y a méprise de mes paroles.
Je regrette tout le mal que je fais.
J'ai honte de moi, honte vis-à-vis mes enfants, honte face à mon mari. Honte de ne pouvoir exprimer des émotions positives, je me sens pourrie jusqu'à l'âme.
Je suis vide, je tente de survivre, c'est difficile.
Je prends ma médication, j'obsède, j'angoisse.
Je quitterai bientôt le domicile conjugal pour qqs jours, j'espère que mon mari se fera des forces pour continuer de vivre. je ne voulais pas lui faire vivre mon découragement. Quant à moi, j'espère que mes angoisses s'estomperont, me laisseront un peu la paix. Je sais que la présence de mon mari me manquera. J'aime voir ses yeux, son sourire, j'aime entendre ses blagues, j'aime entendre sa voix, sentir sa chaleur sous les draps. Je sais que je suis chanceuse qu'il soit toujours près de moi malgré la dépression.
Dieu aidez-moi, aidez-moi à survivre.
J'essaie de ne plus me toucher..........
oui, cela est une obsession.............

Maggie,
oui, je crois que tu as raison. Depuis le début de la dépression majeure, je pense sans arrêt au suicide, pourtant je suis consciente que je ne peux pas le faire. J'ai vécu le suicide dans ma famille immédiate et je sais l'énorme culpabilité que les proches peuvent ressentir et la seule chose qui fait que je résiste est la douleur que j'imposerais à mes enfants. Les autres autour de moi s'en sortiraient je le sais sans grande douleur. Mes enfants au contraire seraient marqués à jamais. Comme je voudrais être plus égoïste et en finir. Pour moi le suicide est un moment d'une grande égoïsme...une fois dans sa vie. Si seulement qqn pouvait me dire que mes enfants s,en sortiraient bien.... Dieu que j,y metterais fin. Mon mari et mes enfants ont toujours eu la première place, mais je sais que mon mari peut très bien vivre sans moi, pas mes enfants....pas maintenant...

merci.....
alp

Allo,

L automutilation est pour moi le petit frere du suicide.
Quand je me mutile, c est toujours l ors de tress grand stress, de grande deprime. Je sens des jours a l avance que ca va arriver. Mais, mes proches le savent encore plus tot que moi.
Ca depend des situations, mais soit je me mutile, soit je tente de mourrir. Il m est impossible de predire quand exactement, ni ce que je ferais.

Je me suis deja mutilé au point de presqu en moirrir. Et quand j ai voulu mourrir, ca n a pas fonctionné. Je suis pas douée!

Je sais que je le fais pour briser en moi la partie que je n aime pas, que je veux detruire. SI cette partie de moi prends trop de place, dans des moment tres dure, je veux mourrir. DOrmir a jamais.

Je suis en thérapie avec une psychologue qui est extra. Et je suis aussi suivi par une psychiatre.

Mais ca ne regle pas le probleme qui est tres profond. J ai se comportement que depuis quelques mois, et j aimerais que les gens qui m entoure l accepte. La derniere fois, je me suis lacérée avec des couteux et me suis retrouvé a l hosto. Si j etais resté a la maison, ca aurait guéri tout seul et j aurais ete plus appaisé.

Comme j aimerais qu on accepte mon desir de mourrir.

Aucune idée si ca t aide, mais si tu veux comprends pourquoi tu fais ca, prends un rdv avec un psychologue

ciao

magie

Salut Game-over !

Je ne connais pas l'automutilation sous sa forme sévère mais j'ai quamd même des tendances... Et je sais que plusieurs personnes peuvent en vivre un jour ou l'autre. Je ne sais pas ce que les théories disent la dessus et je ne connais pas le sujet en tant que spécialiste mais ce que je peux te dire c'est que pour moi c'est une sorte de manière de savoir que je suis en vie et que mon corps est une entité réelle. Je ne le fais pas pour me punir ou me faire mal.

Et toi quelle snt les raisons qui te poussent à te mutiler ? Peut-être que c'est trop dur d'en parler ...

J'ai lu plusieurs de tes messages et je trouves vraiment que tu souffres énormément. On dirait aussi que tu ne te laisses aucun répis et que tu veux absolument ne plus avoir de problèmes et sauver les apparences. Pour mon expérience personelle accepter d'avoir une maladie ou problème peu importe son nom m'a permis de le vivre 100 fois mieux. Aussi de prendre soin de moi de me renseigner sur mon mal et d'exprimer à mon entourage mon besoin de repos pour me soigner ce fut une étape décisive dans ma guérison.

J'espère pour toi des jours moins tourmenté et si tu veux discuter anconre avec moi j'en serai très contente.

Courage
Luna