On peut guérir complètement de la dépression: témoignage

J'en reviens de la dépression majeure.
Je me suis tapé l'hopital plus souvent qu'à mon tour. Puis un jour, j'ai vu. J'ai vu ce qui me mettait dans cet état. Une fois que j'ai eu su ce qui me faisait souffrir de la sorte, il n'y avait pas de retour possible. Il a fallu trouver en soi le courage d'avancer malgré la souffrance à venir pour obtenir la guérison.

AUJOURD'HUI, je vis avec toute mon énergie revenue en force. J'ai parfois l'impression que pendant cette épreuve j'ai acquis plus de force et de puissance de vivre. Je suis aussi plus proche de mon expérience immédiate: j'aime ou j'aime pas, je sens et j'y crois à ce que je sens.

Aujourd'hui j'ai l'impression que chaque journée est un feu d'artifice, une merveilleuse occasion de s'émerveiller. Que c'est bon. Et la VIE ne nous oublie pas. Crois-moi, lorsque tu as vraiment besoin, quelque chose va se passer pour que ta vie te revienne, ta force, et après la traversée du désert, y-a rien de trop beau pour revivre.

Bon courage

que dire de plus

Cher valet de coeur!
Je me vois réjouie de savoir que tu es dans le bon chemin.Voir meme plus heureu avec toi meme,la vie nous réserve parfois des sentiers hardue et pénible;qui nous paraisse que trop fréquement infranchissable.Je réalise que tu es sortie du boisé,et que tu face face au soleil.Les perles de douleurs qui ont naviger sur le galbe de tes joues devrons parcontre rester des souvenirs dans ton coeur.Sans pour autant les oublier.Le succes repose sur deux chose la parole et la vue, la vue pour ce regarder dans un miroir et accepter ce que l on voies; un humain point final.Avec des qualitées et des faiblesses.Meme si notre sociétée ne nous le permet presque plus la deuxiemme la parole; Exprimer ses besoin et ses peine.Ce qui es le plus difficile car dans des instant pareil nous ne sommes pas réceptifs ,nous pouvons trouver ou sonts nos vrais AMI(E)S.
Ne perd pas ton courage tu es dans la bonne voie.Et continue de partager ce bonheur contagieux
Parole de barbu;;; L AVENIR EST DANS LE FUTUR

merci à tous les deux de votre réponse.
C'est vrai que le fait que de temps en temps il ne soit pas vraiment là est une chose que je lui reproche souvent. J'essaye de me dire qu'il n'y peut rien mais c'est enervant parce que c'est difficile de se sentir seule présente. J'ai parfois l'impression qu'il me laisse tout assumer, et c'est beaucoup d'efforts de l'écouter en restant moi même, sans jouer au psy.
Lui aussi en souffre, il se sent coupable, et j'en viens à me demander si une relation avec quelqu'un qui peut à tout moment ne plus avoir de sentiments ou tomber dans la depression est possible. Je l'aime mais c'est dur de partager tout ça. Je me pose des tas de questions en ce moment. Est ce que je cherche une relation toxique, ou peut être lui, ou peut être les deux ?

Je me sens mal ce soir, je ne sais plus...

Si vous en pensez quelque chose, merci d'avance, merci d'être là en tout cas,

Bisous à tous,
Anja

Merci de cette grande et belle générosité à bien vouloir prendre le temps de me faire comprendre ce long processus de la prise en charge personnelle par la personne elle-même au moment où elle le veut et de la façon qu'elle croit la meilleure pour elle. J'ai compris que la personne en difficulté ne me demandera jamais rien d'autre que d'être son amie comme toujours et elle trouvera en elle et un peu autour d'elle dans les occasions, les services offerts, les opportunités, le filon qui la conduira où elle voudra bien se rendre pour retrouver la paix, la sérénité, la joie de vivre. Ai-je compris l'essentiel?

Même épuisée,incapable d'agir tu souffres beaucoup.
J'avais le sentiment que je ne pouvais m'en sortir seule, je pleurais beaucoup et puis un matin en allant déjeuner avec des copines (je ne parlais presque pas) la conversation est venue sur la psychothérapie. Une des femmes qui est psycho-éducatrice rencontrait une psy une fois semaine et elle disait le bien que ca lui avait fait avec le temps.Elle racontait sa dépression, son passé, sa relation avec son père, sa mère et la façon dont elle agissait avec ses enfants, le peu de respect que ses enfants lui témoignaient ,ce qu'elle tolérait...etc.Et je pense que cet événement a été un des déclencheurs avec le fait aussi que je ne comprenais pas comment je me laissais traitée et peu respectée par certaines personnes que j'aimais.
Comme approche, je favorisais la psychanalyse plutot que la psychologie parce qu'il était important pour moi de me confier à quelqu'un qui avait suivi une thérapie complétée. Je ne me voyais vraiment pas me confier, m'ouvrir à quelqu'un qui n'avait pas été en thérapie.Et j'avais lu Freud , Jung, Jean Montbourquette. Pour pratiquer la psychanalyse, il faut avoir été en psychanalyse au moins 5, 6 ans.Ce me mettait en confiance cet aspect et je ne voulais pas faire jouer dans ma psyché n'importe qui.Quand j'ai rencontré la première fois ma psycha, elle a parlé pendant une heure de temps de son approche, du fait qu'elle avait passé par où je passais et qu'elle connaissait la souffrance de l'âme. Elle a vérifié aussi si nous pouvions travailler ensemble et m'a mise en garde que cette approche n'était pas la plus facile et assez longue, que ca prenait un minimum de 2ans pour vraiment commencer à bénéficier de l'analyse .Sur le coup j'ai trouvé ça assez sélectif et un peu froid, long aussi (mais je me suis dit que le temps passe de toute facon) mais elle m'a mise en confiance et j'ai donc continué.
Elle disait que ce qui m'arrivait était une opportunité, une occasion importante de faire le ménage , de fouiller, de faire une mise à jour de mes systèmes de défense, de me définir et d'identifier mes besoins.

Le manque d'énergie vient du fait que nous possédons une énergie fixe. Plus on refoule, plus nos systèmes de défense s'affaiblissent parce qu'ils ne jouent plus ou mal leur rôle et plus l'énergie requise pour les maintenir en place est grande.Alors les séances servent à pleurer, libérer les émotions, parler des souffrances, des peurs, en reparler, en racontant les rêves.D'un point de vue plus théorique, les sessions servent à démolir ton système de défense ( créé en grande partier lors de l'enfance ), faire une mise à jour et en créer des nouveaux qui sont plus adéquats pour l'adulte que l'on est devenu.
Alors dans mon cas, ca fait donc environ 4 ans avec en moyenne 2 hres par semaine d'analyse...des fois 3 dans les périodes pénibles.
Je dois dire que ca a pris 3 ans avant de ressentir une certaine sérénité et une diminution importante de mes angoisses.C'est long mais je suis quelqu'un qui n'aime pas les confrontations, et je ne me confiais jamais à personne, je suis assez secrète...alors ca peut-être été plus long dans mon cas. Et même maintenant , je sens encore des résistances. J'ai demandé dernièrement à ma psycha quand savait-on qu'une analyse était terminée. Elle m'a répondue quand la personne se sent sereine, en paix avec elle-même.J'ai encore du chemin à faire mais je sais que j'ai pris la bonne route.
Mais ce n'est pas une route facile mais pour moi c'était la seule qui me convenait parce que je voulais aller au fond des choses.J'ai appris, j'ai appris sur moi, sur les autres, sur les systèmes de défense des gens, sur mes projections et celles des autres, sur les transferts...on devient conscient avec la psychanalyse et j'ai compris tellement de choses. Je sais maintenant ce qui vient de moi et ce qui vient des autres.

Pour ton amie, sois présente, à son écoute. Pour le reste, ca doit venir d'elle. Certaines personnes se lancent dans la spiritualité, le bouddhisme, le zen sans parler de tous les autres artifices pour s'empêcher de penser ou d'être seul avec soi-même.Il est très difficile de se fuir.
Mais de faire une analyse ou une thérapie est un choix personnel.

jadis

cher petit valet de mon coeur,

je te l'ai déjà dit, mais le redit ici publiquement, je suis très heureuse qu'enfin tu te sentes toi même et libéré de cette douleur si profonde qui t'habitait! Tu me donnes espoir et d'ailleurs je suis sur une très bonne voie moi aussi.

tes messages ont toujours suscité beaucoup d'intéret et que tu reviennes témoigner de ton rétablissement et de ton bien-être est encore une preuve de la grande générosité que je te connais.

Peut être un jour signeras-tu "Roi de Coeur"!

Nenée

J'aime bien le témoignage que tu peux nous apporter sur ce forum. Mais peux-tu m'aider à comprendre ce qui a fait que même fatigué, épuisé, incapable de prendre une décision, tu as pu entreprendre une thérapie. Comment en es-tu venu à prendre un jour cette décision qui pour toi et je crois bien sincèrement pour plusieurs est un "must". D'où t'es venu cette idée ou cette initiative de prendre l'avant dernière alternative...as-tu pu cheminer seul dans ces moments qui sont si difficiles à vivre? Que me conseilles-tu de faire pour accompagner une amie qui souffre tellement et qui ne peut accepter de prendre la voie qui a été si bénéfique pour toi?

Message modifié le 28-sept-00 à 17h00  (EST)

Tu te sentais groggy comme le boxer, assomé...Tu crois que ça été bon pour te faire oublier ton chagrin.J'écoutais une émisssion sur le chimique et le courant des neuronnes j'ai compris un peu plus que notre cerveau avait déjà ce courant électrique alors ça pouvait stimuler aussi pour le mieux aulieu de causer q'une perte(Comme dans le film au dessus d'un nid de coucou).Toi c'est revenue comme avant?

Pom

Bonjour à tous et à toutes....

J'ai lu tous les témoignages et je voulais vous en remercier...
Je prends des anti-dépresseurs depuis un mois et demi, environ et déjà, certains jours, je me sens mieux... J'ai aussi eu une première rencontre avec une psy, et j'ai senti que le courait passait, entre nous... Pour commencer, j'ai rendez-vous une fois par semaine avec elle, après, on verra. De plus, je vois mon médecin aux deux semaines...
Mais je vous remercie infiniment de vos paroles encourageantes...
Oui, ça m'encourage de voir qu'on peut sortir d'une dépression sévère...
Pour ce qui est de mon conjoint, il prend soin de lui, fait des activités qu'il aime, et je le laisse faire, parce que je me sens moins comme un boulet, pour lui, dans ce temps-là...
Voilà ce que j'avais envie de vous dire, ce matin...
Merci
Citrouille

Un témoignage très profond sur ce qu'est une dépression et comment s'en sortir.
Je trouve réconfortant , que pour une fois, on parle des vraies choses .
Une dépression ne se guérit pas par un exercice de logique rationnel. Combien de fois ai-je lu ou entendu:
-aime-toi
-reprends-toi
-agis
-cesse de te lamenter
-cesse d`être hyper-émotive, dédramatise
-cesse d'être angoissée
-fais-toi plaisir
-fais des changements dans ta vie
-ca va passer
-pas grave, ce n'est qu'une période creuse, tout le monde en vit
-mais, qu'est-ce qui ne va pas dans ta vie? t'as tout pour être heureuse
-relaxe...etc.

Lorsque l'on vit une dépression notre énergie est à un niveau zero.On est toujours fatigué, épuisé, incapable de prendre une décision.
Dans mon cas, j'étais dans un cul-de-sac.J'avais tellement mal.Et une bonne journée, étant tannée de souffrir, étant incapable de m'en sortir par la raison ,et voyant ca comme l'avant dernière alternative, j'ai consulté psy et medecin.
Je ne vois vraiment pas comment on peut s'en sortir pour un mieux-être sans faire une thérapie complète.L'inconscient n'a que faire de la logique rationnelle. Et plus on refoule , plus on étouffe nos vrais besoins, plus on en paie le prix par un mal de l'âme.

Il est très difficile d'aider quelqu'un à s'en sortir quand la personne n'a pas elle même de volonté, ni de projet. La chose la plus importante est de l'ecouter sans nier sa souffrance, c'est très très important pour lui. Le problème c'est que seule une personne un peu détachée peut faire ça, par exemple c'est extrèmement difficile pour un conjoint et cela peut le faire couler à son tour.

Des amis peuvent aider mais c'est difficile car seuls ceux qui ont connu la souffrance peuvent comprendre et il ne faut pas les entrainer.

Il est donc important de consulter un professionnel. Moi deux personnes m'ont aidé : une psychologue qui m'a fait du soutien à l'époque où je n'arrivais pas du tout à assumer le quotidien ainsi qu'une psychiatre.
Pour choisir un psy, je crois que le plus important est que le courant passe.

Ensuite une fois que j'ai identifié mon problème, j'ai énormément lu et cela m'a beaucoup aidé.

Enfin, il y a des périodes où il ne se passe rien, où on évolue pas car comme le disaient mes psy "ce n'est pas le moment" et cela est très difficile à accepter.
Il faut alors attendre et se dire qu'il y a quand même de l'espoir !

Courage !

Chère Caroline,

Tu es un phare pour moi. Je te présente toutes mes félicitations. Après 2 ans j'en suis encore à prendre des somnifères. Je me concède le droit d'en prendre car j'ai des motifs d'adaptations extrêmement contraignants: nouvel emploi avec augmentation astronomique des responsabilités car j'ai une très vaste formation universitaire et j'ai enfin obtenu un poste correspondant à ma formation.

Encore une fois, félicitation et continue. Par ailleurs, dans ce forum, il est extrêmement important de faire valoir la guérison. Trop souvent nos partenaires-amis en dépression n'ont pas de modèles de références pour visualiser que la guérison est possible. C'est ce qui a motivé mon témoignage.

bonne chance Caroline
Valet de coeur

Anja;

Je crois qu'il n'y a pas de recette appliquable à tous puisque l'histoire de chacun est unique.

Il y a des services. Ces services dépendent du lieu où vous vivez, ces services dépendent aussi de votre volonté d'aller au fond des choses et de vous choisir un soignant en qui vous avez toute confiance.

Pour mon histoire, je serai extrêmement bref. Ayant vécu un divorce traumatique il y a quelques années il me fut difficile de faire confiance de nouveau. Or, j'ai fait confiance à tord et on m'a de nouveau trompé. Il m'était -impossible- d'accepter d'entrevoir l'échec éventuel de cette union et ce fut un des facteurs précipitants en dépression. J'ai vraiment guéri le jour où j'ai décidé de l'urgence de la rupture amoureuse. Depuis je n'ai plus besoin des pillules, du psychiatre qui les prescrivaient... J'ai recouvré toute mon énergie d'antan et même plus d'énergie que j'en avais avant. Je me sens parfaitement moi-même. J'ai réalisé le patron de comportement qui m'avais amené à la deuxième union toxique et je travaille en psychothérapie pour y voir plus clair. Ayant payé chèrement pour ce problème je n'ai pas envie de le recommencer...

Ce n'est que mon histoire. Ce n'est que la solution à mes problèmes qui furent à l'origine de 2 ans de dépression profonde. Je fus hospitalisé je ne sais plus combien de fois. J'ai fait des tentatives de suicides et j'étais pas dû pour mourir même si j'étais à 99% rendu de l'autre côté!

Ma socialisation masculine me fait vivre comme un échec terrible d'avoir échoué à mourir. Je vis de la honte. On nous forme au devoir de -réussir-et de tout contrôler. L'envers de ce problème c'est notre inaptitude à être "présent" immédiatement - émotionnellement - et c'est un grief fréquent que nous adresse les femmes de nos vies.

Avec tout mon dévouement,
Valet de coeur

Pom,

Voici comment se passe les électrochocs et l'effet que ça fait chez les patients.

1) on vous invite à la salle d'opération où on vous installe sur une "civière" puis on vous donne un médicament relaxant "psychologique" et physique. On vous donne un paralysant musculaire, c'est ce qu'on appelle "curarisé" avec un curare (venim de serpent) très très bien mesuré et contrôlé. Puis on vous fait perdre la carte pour quelques minutes, moins de 5 minutes.
Le médecin place alors des électrodes autour de votre tête et envoie un TRES faible courant ou choc électrique dans votre cerveau. Vous vous réveillez au bout d'une heure apprx et vous vous sentez grogy.

Vous avez l'air de débarquer de la lune. Votre mémoire à court terme est comme figée. Vous êtes confus pour un certain temps quant au déroulement des événements de votre vie ACTUELLE. Vous pouvez avoir accès à vos -vieux- souvenir mais c'est pas clair.

Lorsqu'on vous voie vous avez l'air "gelé" comme drogué. Votre équilibre physique vous apparaît instable. C'est pourquoi on vous suggère de garder le lit pour la première demi journée suivant le traitement.

NORMALEMENT on vous permet de vous lever après 4-5 heures au retour de la salle d'op. Le traitement est répété jusqu'à 3X par semaine pour au moins 1 mois.

Généralement la personne se sent plus stimulée, efficace après la séquence de 12 traitements. Il est considéré généralement que c'est un traitement de dernier recours après l'essaie infructueux de la médication. Par exemple ce pourrait être suggéré après l'essaie de 4 ou + sortes d'antidépresseurs.

Il est reconnu, comme pour la médication qu'un taux de rechute environnant les 50% peut se manifester au bout des 6 premiers mois. Ce ne sont que des statistiques. Et comme la médication ca ne guéri pas automatiquement de la dépression. Il convient de NE JAMAIS oublier qu'il y a une cause psychologique parmi les causes de la maladie. Les psychiatres mettent en évidence lors des consultations qu'une carence, un manque au niveau des produits chimiques nécessaires dans le cerveau (neuro-transmetteurs) pourrait causer la dépression. Selon mon expérience et mes connaissance je supporterais plus aisément une position mitoyenne: une part de problèmes psychologiques (- à identifier par le malade) et physique (pour son ensemble de symptômes physiques) que ce soit la perte ou l'aversion alimentaire, le dégoût d'entretenir les relations sociales, le goût de l'isolement, les sentiments de dévalorisation, de ne rien valoir comme personne, etc. il y en a toute une série qui pourrait trouver sa conclusion en nommant les problèmes liés au sommeil et à la fatique qui résulte de beaucoup de nuits non-reposantes.

Je suis conscient d'avoir dépassé l'objectif de la question. Je considérais qu'il était important de placer l'ensemble du portrait, ainsi la "convulsivothérapie",= l'électrochoc s'insèrent dans un plan de soins. J'espère que j'aurais répondu à vos questions.

bonne chance

Qu'est ce qu'on peut faire pour aider quelqu'un à s'en sortir quand il ne sait pas précisément d'où viennent les souffrances ?
Que font les thérapeutes pour vous aider ?

Merci d'avance d'expliquer comment vous avez guéri, et félicitations, ça fait plaisir !

Bisous à tous

Je me réjouie pour toi Valet de coeur La dernière fois que je t'ai écris tu étais dans la pénombre.Je te souhaites beaucoup de bonheur avec ta noouvelle santé.
J'aimerais savoir qu'est-ce qu'on ressent avec les électros. As-tu perdu la mémoire à courte terme pour un brêve instant? Je me demande si c'est vraiment efficace?
Pom

Je confirme qu'on peut bien se remettre d'une très très grave dépression. Comme toi, je suis restée plusieurs années dans un état de souffrance profonde,j'ai été hospitalisée plusieurs fois dont une en HDT (hospitalisation sur demande d'un tiers) et je ne voyais aucune issue à ma dépréssion à par la mort. (j'ai d'ailleurs fait plusieurs TS). Mais tout cela n'a pas été du temps perdu car j'ai fait du chemin et j'ai décidé de me battre.
Aujourh'hui, ma dernière hospitalisation remonte à presque deux ans, j'ai arreté tous mes médicaments et même les somnifères. D'ailleurs, cela m'amuse beaucoup mais je n'ai jamais aussi bien dormi que maintenant.
J'ai suivi une formation de onze mois et obtenu mon diplôme.
Je fais quand même attention car je sais que je suis très sensible et que je dois me protéger. Je pense aussi que je n'ai pas terminé le travail sur moi que je dois faire pour vraiment aller bien.
Ma vie est quand même beaucoup plus facile et remplie avec des amis.
Courage à ceux qui sont dans la souffrance !

Nath,

Comme je crois que la vie t'offrira, au moment voulu par qui sait à trouver le moyen de t'en sortir.

Pour moi ce fut sans doute la décision la plus souffrante que j'ai eu à prendre qui a ouvert les écluses. Ma vie explose d'énergie. J'ai des projets vivifiants. Une foule de chose ont convergées à la suite de ma décision afin de modifier complètement ma vie. Pourquoi ca t'arriverais pas?
aie confiance en toi.

Merci pour ton témoignange d'espoir. J'espère que je pourrai un jour trouver un mieux-être comme tu as su le faire.