Les limites dans les deux sens !
Par la présente je tiens à vous signifier ce que j'ai moi-même vécu.
Tout d'abord, j'étais en service militaire. J'ai eu de sérieux ennuis à mon poste de coopérant à l'étranger et je me suis rapatrié puis ai consulté un psychiatre car mes rectorragies n'étaient pas détectable à la colioscopie...
J'ai mis un temps énorme à me confier de coeur et d'âme à ce psychotérapeute, car dans mon enfance, on m'a souvent très négativement parlé de ce genre de "sorciers". Je me suis rendu compte, avec le temps, que ces "sorciers" étaient plus humains que ma propre famille et que les membres de ma famille n'ont fait que projeter sur les "psy." l'image de ce qu'ils reflétaient par leur essence même...
Certes, une fois réformé, je ne pouvais voir mon psy que tous les 15 jours car j'habitais à 100 kilomètres de là. Mais quel travail !
Au bout de deux ans je crois, peut-être qu'une année seulement, je ne sais plus guère; l'hôpital militaire devait fermer (réformes budgétaires de l'état français oblige). J'ai donc, avec l'aide de ce dernier "psy.", trouver un autre "psy."
Celle-ci était froide, distante, écoutait sans donner de réponses aux problèmes, et c'était gratuit... car pris en charge par l'hôpital. Bref, un vrai travail de fonctionnaire : "Tu vas pas, voilà ton ordonnance d'antidépresseurs. Tu parles quand ca te chante, et trente minutes après, STOP ! Voici ton rendez-vous pour dans 3 semaines, avant j'ai pas l'temps..." Je suis peut-être un peu vulgaire dans ma deuxième description, mais toujours est-il que je ne consulte plus depuis cette expérience, et je garde mes problèmes avec moi comme une tortue garde sa carapace sur son dos.
CONCLUSION : Je pense qu'il est tout à fait normal que des psychologues ou des psychiatres, ou encore des psychanalistes, étant des hommes, aient leur vie privée, leurs horaires, leur temps de repos, et leur vie intime. Mais je considère aussi qu'il est nécessaire sinon indispensable que, lors de consultations, ils laissent transparaître "l'amour de leur métier", et un certain climat relationnel. Ce climat ne doit être ni trop sec, ni trop "humide" (larmoyant sur le sort du patient), mais tempéré, humain quoi ! Aussi, je comprends tout à fait qu'en tant qu'hommes, les professionnels de la santé mentale ne soient pas pourvu d'un "paratonnerre" anti émotionnel. Le cas d'un patient peut devenir obsessionel ou pire, possessionel. Je n'en sais rien, je ne suis pas professionel de la santé mentale. Je conçoie que cela doit exister, et il n'y a rien d'anormal à cela... Nous sommes des hommes, pas des dieux !
BON COURAGE...