Premier message
s'investir
Bonjour
je suis venue par hazard sur ce forum et votre remarque sur 's'investir' m'a fortement interessée. Comme vous j'ai beaucoup travaillé sur des personnes en difficulté et comme vous je partage ce même sentiment, moi je le fais bénévolement et je m'aperçois que cela m'a permis d'exister, de me trouver d'ETRE. J'ai la même réaction je ME parle!! très intéressant vos remarkes! hereuse de rencontrer des personnes partageant la même vue.
Abus répétés des demandes de servive par la conjointe
À votre place, je vérifierais ce qui n'allait pas avec le conjoint précédent...
Bonne chance.
Un remarié heureux, après 18 ans.
soigner sans s'épuiser
Elles sont toutes au bout du rouleau, épuisée. On a à peine le temps d'habiller et de laver les gens! il ya un manque criant de personnel. C'est du travail à la chaine Je me demande même pourquoi tant qu'à faire vite on metterait pas les personnes sur une chaine de production avec une douche téléphone!comme vous pouvez voir j'ai été décue par mon expérience du système.J'ai désilusionner très vite. J'ai réfléchie beaucoup car j'ai eu le temps. J'ai lue beaucoup aussi et je dois vous recomander ce livre : "Soigner sans s'épuiser" Gaëtan Morin éditeur.C'est un outil de réflexion pour préserver ou restaurer(dans mon cas) l'engagement et le bien être personnel des soignants.Bravo.
fatigue des travailleurs sociaux
EXISTE-T-IL UNE FORMATION EN SUISSE SUR CE SUJET ? MERCI D'AVANCE >Lorsque les aidés nous parlent de leur
>souffrance, il est fort possible que
>nous pariticipions à cette souffrance si
>elle rejoint la nôtre. Une séparation,
>un deuil, une perte, un mal
>de vivre ou une idéation suicidaire
>nous touchent directement et à ce
>moment, notre écoute peut devenir biaisée
>et sympathique. Recevoir régulièrement la douleur
>des autres peut nous épuiser et
>nous pouvons tomber dans la complaisance
>par rapport à eux. S'installe alors
>une fatigue de l'aidé, une lourdeur
>dans laquelle nous nous débattons. Nous
>ne savons plus ce qui nous
>appartient et ce qui appartient à
>l'autre.
bingo
bonjour sable,
Sans aucun sous entendu, tu es ma femme toute crachee!!!
Par contre, elle je ne suis pas sur qu'elle soit si consciente que toi.
Peut etre pourrais tu m'éclairer sur quelques points:
- Tu dis que la personne qui t'aide devrait dire "non" plus souvent: ok, ca je le ressens et maintenant je dis non plus souvent: resultat notre vie de couple est insupportable, elle est toujours de mauvais humeurs, on a plus aucune discussion sencée, on vit comme des inconnus.... Le truc est que toi comme ma femme, vous aimez vous sentir importante, que quelqu'un reponde a tous vos besoins, mais lorsque la personne qui vous aide a besoin de vous, ou qu'elle n'est plus en moyen de vous aider, alors la c'est une autre histoire! Ce n'est pas que les gens veulent vous quitter, c'est qu'ils n'ont pas le choix s'ils ne veulent pas etre anneantis, deprimes, au bout du roullot.
Comment vous faire comprendre qu'un couple est une relation de partage et non une relation a sens unique????
-J'ai aussi lu votre message intitule "dans ma vie et dans mon lit" et c'est pour ca que j'ai intitule mon message bingo.
Car ma femme, c'est la meme chose. Elle me voudrait plus dominateur au lit. Ca c'est ce qu'elle dit comme toi. Mais la realite c'est comme tu l'explique si bien, sachant qu'elle aime domine dans les autres parties de la vie, meme au lit, si tout n'est pas fait exactement comme elle veut, cela la gene.
Alors ce qu'elle me sort: "je ne veux pas t'eduquer sexuellement". Mais le truc qu'elle ne comprend pas, c'est qu'en voulant me controler, elle se stress, ne se permet pas d'avoir du plaisir et ne permet pas de m'exprimer sexuellement.
Es tu ouvertes d'esprit? Ma femme pense qu'elle est super ouverte et voila le genre de reponse qu'elle me fait:
- concernant toute l'aide que je lui ai apporte: " c'est toi qui a fait ce choix de m'aider, c'est ton probleme"
- concernant son mecontentement sexuel: j'ai pas la patiente de t'aider ( juste precision, je ne suis pas comme votre copain, j'ai eu d'autre vie de couple auparavant beaucoup plus reussi sur le plan sexuel, car ouverture d'esprit, capacite a s'abandonner)
Bon j'espere que tu ne prends pas mes commentaires de travers, j'essaye simplement de comprendre et si possible de trouver une solution rapidement (je pense tres serieusement au divorce en se moment). Ce message est un peu rapide, mais si ca t'interesse je pourrais prendre un peu plus de temps la prochaine fois. Dans tout les cas, j'espere que tu pourras m'aider !!! et que je le pourrai aussi pour toi.
A+
iguana
L'aide dans le mariage et le sentiment d'obligation
J'aimerais donner une autre illustration de la relation d'aide, celle du couple.
En effet dans le précédent email, Nic précise qu'il faut poser des limites a la relation d'aide. Et moi je peux dire maintenant qu'il est très difficile de poser des limites dans la relation du mariage:
Je suis marié depuis 6 mois et depuis j'ai supporter ma femme financièrement pour qu'elle reprenne ses études, je l’ai aidé financièrement pour une affaire juridique avec son ex. Ca c’est la partie financière qui me demande de faire de grosse restriction sur mon budget et des prêts. Mais le problème c’est qu’après ca il y a tout le support morale, les soirées passées à l’aider à réviser, la motiver, la soutenir… Bon tout ca on va dire que je l’ai fait par délibération et que par amour je veux qu’elle soit heureuse.
Mais après il y a tous les autres demandes comme si on en faisait pas assez ou comme si c’était normal qu’on devait le faire.
Exemple : Au lieu de prendre le bus, je dois la conduire et perdre une heure dans les embouteillages. Mais pour me convaincre de toujours la conduire, elle arrive toujours a trouvé des excuses : -mes amies, elles, ont une voiture
-ça met moins longtemps
Donc j’ai essayé de faire un compromis, je t’emmène deux jours sur quatre. Et bien non elle a raté a chaque fois le bus qui lui permettait d’être a l’heure
Donc arrivé au boulot vachement tard car j’ai du la conduire et en plus la réveiller, j’ai du mal à me concentrer. Et qui m’appelle, ma femme pour me demander si je vais encore travailler tard et à qu’elle heure je sors du boulot pour venir l’aider. (alors que je sors habituellement a 5h30)
Ca ne me choquait pas trop au début et puis la je comprends pourquoi je n’arrive plus a trouver de motivation a rien. A chaque fois que je suis avec elle, elle me supplie de l ‘aider (de manière subtile bien sur : mon chéri, si tu n’es pas trop occupé, pourrais tu m’aider à), ou alors elle trouve plein de nécessités comme ce soir je veux vraiment faire ça, il faut que tu m’achètes ça, j’ai besoin de ça, mes amies mon dit que ça …
Ca fait que ma vie maintenant se résume à être à sa botte. Et la meilleur c’est que hier soir, elle s’est mis a me reprocher de ne pas la laisser sortir avec ses amis alors que c’est moi qui lui dit qu’on est trop l’un sur l’autre et qu’elle devrait reprendre la danse et voir ses amies un peu plus ….
Bref ma question et comment en suis je arrivé a être tant a sa merci bien que j’essaie autant que possible de dire non ou de trouver des compromis. On dirait que l’esprit féminin est beaucoup plus malin.
De plus si je commence a faire des petites reproches ou commentaire, une grande soirée de dispute peut commencer….
Franchement a ce moment précis, je regrette d’avoir fait des prêts banquiers pour la femme que j’aime, je regrette de m’être trop investi à l’aider, bref je regrette de m’etre engagé, ou tout bonnement je regrette de m’être marier….
Si vous avez des pistes pour m’aider a y voir plus claire. Moi je ne suis plus motivé par rien et en plus connaissant mon passé dépressif, je peux vous dire que la je lutte énormément en ce moment pour voir du positif.
Pourtant je vous jure que je l’aime pour de nombreux coté, mais elle ne me laisse pas respirer. Le problème est que j’en suis conscient mais elle trouve toujours un moyen de me faire sentir coupable.
La fatigue de compassion
Alors si je comprends bien ... vous croyez qu'il est déconseillé à un aidant d'intervenir avec une clientèle qui vie une problématique que l'aidant à déjà vécue ? J'aimerais avoir votre opinion, en tant que future "aidante", je réfléchissais à aller travailler avec une clientèle connue pour moi étant donné que j'ai déjà vécue leur difficulté ... et je me demandais qu'elles en étaient les désavantages tant pour la clientèle que pour moi.
Merci à l'avance !
livre
la compassion pour les personnes qu'on aide.. Attention à ...
Bonsoir,
Je suis venue habiter avec mon père suite au décès de ma mère. Pas facile ce contrat mais ça m'aide à grandir davantage.
Le hic c'est de ne pas sombrer avec la personne qu'on aide. Lorsqu'on aime son père c'est plus difficile de lui refuser ses petits caprices.
Ce que j'ai appris à date c'est de ne pas toujours lui dire oui à toutes ses peurs incontrôlables. Il souffre de dépression et de névrose obcessionnelle en plus. Pas facile mais avec l'aide de sa psy et des intervenants en deuil et pour les personnes âgées je crois que je réussirai à garder mon équilibre et ma sérénité.
La vie de couple à travers cette épreuv, faut l'apprivoiser et faire avec. Pas facile après 28 ans partie de chez ses parents d'y revenir et de prendre la maison en charge et de supporter son père dans sa maladie et son deuil après 50 ans de mariage.
J'ai aussi à vivre mon deuil et il me faut beaucoup de courage et de support d'une autre membre de ma famille. Heureusement que j'ai ma fille qui est médecin qui m'épaule dans ce cheminement.
Au plaisir de vous jaser !
Denise
limite dans les deux sens
Bonjour
Je suis d'accord avec vous qu'il faut un minimum de chaleur, de compréhenfsion et d'empathie dans une relation d'aide.
Prendre de la distance ne veut pas dire fuir sous la froideur et le rationnel. On peut se mettre à la place de l'autre sans prendre sa place. Un lien professionnel peut être chaleureux, sans être personnel.
Merci de votre témoignage
Jean