relation à la limite de la folie...

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Message #6

#6 Posté le par Lebeb

Bonjour,

Aucune évolution positive de la part de mon compagnon depuis mon dernier sujet, bien au contraire.
Cela fait maintenant presque un mois que je lui ai demandé de sortir de ma vie, et qu'il réfléchit... Il réfléchit, mais ne me dit rien, mais vraiment rien!
Comme je l'ai écrit précédemment, je lui ai tendu la perche plusieurs fois pour amorcer un dialogue, en lui parlant de manière très calme et gentille, et en argumentant que je n'étais pas la personne qu'il lui fallait, que apparemment il recherchait quelque chose que je ne pouvais pas lui donner etc, le tout pour essayer de le faire parler, savoir ce qui ne va pas chez lui, ce qui fait que quoi que je fasse ça ne va jamais ou ça ne suffit jamais. C'est toujours moi et moi seule qui amorce des discussions, mais qui malheureusement ne mènent pas à grand-chose quand il accepte de parler un peu (qu'il n'est pas fatigué, ou qu'il ne me dit pas que ce n'est pas le moment etc...).
Il y a eu toutefois de grands moments, comme par exemple où lors d'une discussion il me reprochait de n'être pas assez « proche » (ce qui veut dire pour lui pas assez tendre et câline). Je lui ai fait remarquer que depuis janvier, j'étais quand même largement à son écoute, et que c'était assez drôle qu'il me dise ça alors que lui était très distant, plus du tout tendre et câlin depuis un bon moment. La preuve, et je lui remémore cet exemple parmi d'autres, j'avais concocté un petit WE en amoureux au mois de mai, et alors qu'on se promenait en bord de mer et qu'il ne me parlait que voitures et moteurs depuis 2jours, je l'avais pris dans mes bras, lui disant que j'étais une femme et qu'une femme ça préférait, dans ce genre de circonstances, un peu de romantisme dans les paroles et les gestes plutôt que des discours permanents sur les voitures qu'on croisait et leur pédigrée... ce qui n'a eu aucun effet et j'attends toujours ses câlins en bord de jetée!... Et le voilà qui me répond, là, dans la canapé il y a quelques jours, que, s'il parlait « voitures » c'est qu'il était heureux, et que donc je devais apprécier le fait qu'il soit heureux!!!
Suis-je à côté de la plaque? J'ai l'impression de ne pas tout comprendre...
Autre grand moment: comme à chaque fois qu'il y a un grand clash, il a un rendez-vous qui se profile chez le psy (ou chez le dermato, pour lequel il ne m'a toujours pas montré la moindre preuve comme quoi il y était allé 3 fois du reste). Il me dit donc qu'il arrive en fin de thérapie, qu'il n'a pas trouvé de solution, et que donc depuis au moins le mois de septembre il pense à une séparation, c'est ce qu'il ressort de ses visites chez le psy... Ce que je sais, c'est qu'aux mois de septembre et octobre il n'est jamais allé chez le psy, on reçoit des décomptes individuels mensuels qui concernent tous les actes médicaux auquel on a eu accès, et rien, pas une lettre et pas une enveloppe (c'est moi qui récupère toujours le courrier et les enveloppes sont bien reconnaissables). Et ce que je sais aussi, c'est qu'au mois de septembre il parlait de prévoir d'inviter les collègues de travail à la maison courant octobre, et me demandait ce qu'on s'organisait pour la fin d'année... Bizarre pour quelqu'un qui pense à une séparation, non? Ou suis-je encore à côté de la plaque?
Depuis la dernière discussion que j'ai pu avoir avec lui, il a donc repris à son compte l'initiative d'une séparation. Il est soit disant allé voir le psy jeudi 5 novembre (le clash entre nous a eu lieu le 21/10). Je l'ai vu partir du bureau à l'heure présumée du rendez-vous (on travaille séparés d'une cloison de bureau et d'une porte), et c'est tout ce que je sais de ce rendez-vous.
Je ne m'y connais pas assez en déroulement de thérapies, en psy etc, mais puis-je envisager la démarche de rencontrer son psychiatre, au moins pour savoir s'il y va, et peut-être savoir ce qu'il en est, ou bien est-ce que cela ne se fait pas?
Autre chose concernant son comportement: alors qu'il ne me parle absolument pas à la maison, il parle aux enfants et fait comme si de rien n'était, je lui amène un après-midi au travail un document à vérifier, (démarche courante dans notre travail, et ça marche dans les deux sens) et il profite de ça pour venir me voir 5 mn après et me dire que le lendemain il était invité à midi à manger chez un collègue, pour lui installer internet dans l'après midi, qu'il ne serait donc pas à la maison l'après midi, et que, au fait, ce week-end il n'était pas là! Il me dit ça au travail, un jeudi à 15h, pour parler du week-end qui arrive! Et il repart! Sur ce un collègue arrive, me demande si ça va, et j'ai commis l'erreur de lui répondre non...., et j'ai complètement craqué, fondu en larmes. N'arrivant pas à me calmer, j'ai du rentrer à la maison... Mon compagnon est rentré le soir à la maison, et a fait comme si de rien n'était, a pris son sac de badminton et est parti jouer! Il était pourtant au courant de mon état et du fait que j'étais partie, le collègue, qui me l'a raconté, l'ayant prévenu (et qui a été bien surpris de son attitude à ce moment là m'a-t'il dit!). Pas un coup de fil, pas une explication, pas le moindre égard à mon encontre, rien.
Je ne comprends rien à son attitude, je me suis bien remise de mon effondrement et je tiens bien le coup, mais je n'y comprends vraiment rien?

Donnez moi des explications, des conseils pour la suite, sur le fonctionnement présumé de sa thérapie etc...

Je compte vraiment sur vous, merci d'avance...

Ouf...

#5 Posté le par mandu

À mon avis, cet homme ne voit pas de psy. Pour moi c'est évident.

Lorsqu'il vous ment, que vous le savez et que vous le lui disez, si je comprends bien, il vous répond probablement que vous inventez des histoires (tu fabules-où es-tu encore allée chercher ça?) (j'imagine)...alors, quand vous le confrontez sur un mensonge, lui est-il déjà arrivé de vous fournir une preuve de ce qu'il soutient? (alibi vérifiable, document, facture, etc.)? Si la personne que j'aime doutait de mes paroles, il me semble que la première chose que je ferais serait de la rassurer (et non de ridiculiser ses doutes) et ensuite, de lui prouver d'une façon ou d'une autre que je ne lui ai pas menti.

Dans l'ensemble de sa vie, à votre avis, aurait-il des tendances de mythomanie? Du genre à inventer, ou embellir le portrait de sa vie, pour les autres? Des Jean-Claude Roman, il s'en trouve à différents degrés...

Voilà, c'était mon commentaire sur ce point. Je ne sais que penser des épisodes de violence physique, mais ça me fait peur. JE NE VEUX PAS VOUS CULPABILISER, ces situations sont très compexes, mais cet homme est le modèle que vos enfants côtoient le plus et qui leur servira de point de repère dans leurs relations futures....Je ne sais pas si vous avez une fille, vous en parlez avec vos enfants ? Well, bon courage...il me semble que vous êtes plus solide avec le temps qui passe ainsi qu'avec le travail avec la psy. Il faut continuer.