Interdite de vivre, interdite de mourir, histoire de ma vie...

bonjour,

je t'adresse, comme à ma fille, qui a fait le même geste que toi quelques jours avant ce meesage, les réflexions d'une maman qui cherche que faire pour aider.

Car, je le vois bien, elle ne va pas mieux même si elle dit le contraire;

Pourquoi ne pas le dire réellement? Simplement "non, ça ne va pas", et si tu ne veux en dire plus, je n'irai pas plus loin pour ne pas augmenter ton mal-être. C est aussi une façon de continuer ton SOS et que

nous puissions t'aider.

Que voudrais tu que ta maman fasse pour te faire (même un tout petit peu) de bien ? D'emblée tu vas dire "rien", mais réfléchis un peu: aimerais tu entendre (ou pas) certaines paroles, recevoir plus de tendresse, la voir changer de comportement , ou autres choses ? Toutes questions que je me pose pour essayer de t'aider. et tenter de diminuer (ou ne pas rajouter) à ta souffrance.

Le BONEHEUR tu y a droit, bien sûr, comme tout le monde, et il viendra après ta guérison.

Je ne connais pas ton age (ma fille a 20 ans) mais l'entrée dans le monde adulte pose bien des questions et des doutes.

Essaie de grapiller de touts petis moments de plaisirs ordinaires et pour les apprécier, il faut y penser : se concentrer sur les sons d'une musique que l'on aime, s'étirer

comme unchat en se couchant, déguster

un gateau, sentir le soleil sur sa peau ...

Ce n'est pas grand chose, mais ça fait du bien, et chaque petit pas permet d'avancer vers un mieux-être.

Bien sûr, ça ne changera pas tes sentiments de culpabilité, d'inutilité et autres. Tu fais une dépression, et seuls les psychiatres et psychologues pourront te guérir de ta maladie, la dépression, et te sortir de ce devoir d'expier un évènement traumatisant que tu t'imposes.

Maissurtout, NON! TU N ES PAS COUPABLE ENVERS TA FAMILLE D ETRE NEE. Dans ce cas, ce serait à nous parents, del'être pour ne pas avoir vu ta détresse

Mais non, je ne le suis pas. J'ai désirée, portée, fait naitre, aider à grandir, progresser (bien sur avec des erreurs) ma fille que j'aime plus que tout au monde, et je veux tout faire pour l'aider à sortir de sa souffrance actuelle.

Voilà ce que je voulais te dire : une maman est là aussi pour aider sa fille qui va mal, et si ce n'est pas facile, je le ferai avec toute la force de mon amour.

Non ta vie n'est pas finie, elle commence, et elle sera belle après ta guérison. Courage

Avec tout mon affection