que par moments, si noires
étaient mes pensées
envers toi.
qu’au bout du désespoir
j’avais avancé:
malheur à toi.
pardonne-moi mon père
de m’être emporté intèrieurement
sur toi.
parce qu’au fond de moi
je souffrais
de te décevoir.
pardon père,
de ne pas être à la hauteur
de tes espérances.
les circonstances de la vie
et ses malheurs
ne m’ont pas laissé
la moindre chance.
ne m’ont pas épargné
leur lot de misères et de. . .
souffrances.
alors. . .
pardonne-moi mon père
de m’être emporté interieurement
sur toi.
parce qu’au fond de moi
je souffrais
en silence.
pardon père,
si indigne étaient envers toi
mon attitude.
si ingrate, si égoiste,
et j’en passe des similitudes.
mais la culpabilité me rongeait.
ça c’est une certitude.
alors. . .
pardonne-moi mon père
de m’être emporté interieurement
sur toi.
parce qu’en vérité,
je souffrais
de solitude.
pardon père,
si je te paraissais si froid
si glacial.
en réalité crois-moi,
mon amour pour toi n’a pas. . .
d’égal.
alors. . .
si je me suis emporté interieurement
sur toi,
c’est qu’au fond de moi
je souffrais d’être. . .
moi-même.
différent et. . . anormal.
pardonne-moi mon père.
pardonne-moi tout.
mes blessures, mon indifférence.
ton fils je le suis aprés tout.
mériterais-je ton pardon,
ta clémence?
sans quoi je porterais ce fardeau
jusqu’à ma mort, ma. . .
révérence.