Vendredi le 24 novembre 2000 de FRANCOISE

(MULTIPLICITE)


Tu as été pendant cet été

Ma nécessaire parenthèse

Pour me permettre d'oublier

Ce nauséeux malaise.

Il est vrai qu'alors

Je marchais à côté de moi-même

Me regardant de ce dehors

Comme un étrange problème.

Mon ombre se dédoublait

Mes mains les unes vers les autres

Pitoyablement se tendaient

Sans jamais parvenir à l'autre.

Et je frissonnais de ma vulnérabilité
Dans cette multiplicité

Réduisant chacun de mes êtres

A un simple filet de paraître.

Ton sourire est venu illuminer

Mon demain pourtant incertain

Ta chaleur simple et spontanée

Enrobait mon corps lointain.

J'ai cru à ta réalité

Qui soudain m'a agressée

Et je t'ai repoussé.

Je n'en finis plus de tourner.



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