Tu as été pendant cet été
Ma nécessaire parenthèse
Pour me permettre d'oublier
Ce nauséeux malaise.
Il est vrai qu'alors
Je marchais à côté de moi-même
Me regardant de ce dehors
Comme un étrange problème.
Mon ombre se dédoublait
Mes mains les unes vers les autres
Pitoyablement se tendaient
Sans jamais parvenir à l'autre.
Et je frissonnais de ma vulnérabilité
Réduisant chacun de mes êtres
A un simple filet de paraître.
Ton sourire est venu illuminer
Mon demain pourtant incertain
Ta chaleur simple et spontanée
Enrobait mon corps lointain.
J'ai cru à ta réalité
Qui soudain m'a agressée
Et je t'ai repoussé.
Je n'en finis plus de tourner.
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