Je n’existais pas
Je ne comprenais pas
Le but de mon existence
Et j’ai enduré
Subit, absorbé!
La violence de mon silence.
Pris dans ce rêve,
Je ne pouvais en sortir.
Pris dans cette cadence,
Je ne pouvais qu’en souffrir.
Alors je décidai enfin
De m’épanouir mais en vain… »
Ses cheveux
Croulait sur ses yeux
Tel un rideau théâtral…
« J’ai mal! »
Me dit-elle.
« La petite ficelle
Qui me gardait
Parmis vous tenait
Jusqu’à ce que je découvre
Ce qui vous couvre,
Ce qui vous rend si solide
Face à cette existence si limpide :
Votre Ignorance!..
Si stupide!
Seule le soir,
Vos pensées fluides
Me vident de tout espoir.
Accroupit au sol,
Seule chez moi
Et jeune d’émoi
On me croyait folle… »
Mais détrompez-vous!
La folie des fous
Provient de notre Ignorance,
De notre pouvoir
À ne rien vouloir
Et fuir ce qui pense,
De notre capacité
À oser imaginer
Nos proches
Tel un satyre,
À les ignorer plutôt…
Plutôt que d’les explorer
De les saisir
Dans la plus grande totalité,
De les aimer
À travers les sourires
Plutôt que d’accepter
Le fait indéniable
De la variété.
« J’ai décidé enfin de m’épanouir :
Ma Conscience, la Liberté
Maintenant sont unifié.
À tous deux
Ils m’ont permis
D’atteindre les cieux :
De m’exprimer sans me soucier
De l’ignorance des Démunis.
Ils m’ont permis
D’atteindre mes vœux,
Le creux de ma raison d’être
Toute simple :
Conscientiser et déranger
Ces Pauvres
Qui n’ont pris conscience
De l’incontestable présence
De la prison
Dans laquelle ils sont nés
Et mourrons…
S’ils ne sont
Conscientisé et dérangé. »
Là seulement!
Lorsqu’on a l’impression
Que notre cerveau fond,
Que les parties objective
Et subjective se confondent
Pour ne faire qu’un mode de pensée
Là seulement!
Il s’agit d’un dérèglement.