Je suis à la dérive sur une mer de larmes,
Seule sur mon radeau, forgé par l’espoir.
Je me laisse doucement porter par les vagues,
Espérant qu’elles me portent vers une nouvelle histoire.

Je suis sur un radeau, en pleine derive
Accrochée à ce lien entre moi et la mer.
Venant de nulle part, il m’aide à survivre;
Peut importe d’où il vient, il va verre la terre.

Au milieu de cette eau, je me sens isolée
Je n’ai pas de repères auxquels m’accrocher.
Il n’y a que ce bout de bois, sans voile et sans mat
Qui me tient hors de l’eau, sans lequel je me noie.

Et voilà que sur l’eau, flotte un morceau de bois
Il est la tout solide, il se dirige vers moi.
Un autre bout de bois, une aide, un mat
Vais-je cette fois enfin, le laisser venir à moi…


Camille