Mon âme se perd pour ne plus souffrir
Les lieux me sont étranger
Il m’est impossible de sourire
Mon corps ne semble plus réagir
Seule face à ce miroir
Que mon reflet fait jaillir
Les traits tirés, les yeux enflés
Mon regard se perd au delà du temps
Mon corps inerte, ensanglanté
Il n’y a que le bruit du vent
Image fixe telle une photo
Partie de la vie à la torpeur
Sentiment de vide et de plus haut
Scène que décrit la douleur
Chemisier blanc taché de rouge
Des larmes séchées par le temps
Ici plus rien ne bouge
Entre mes mains du trèfle blanc.