De: La petite
Je ne savais pas comment envoyer mon message¸ à toute les filles, alors je l'envoie en espérant qu'il fera du bien.
Ouf, je ne croyais pas qui avait tant de filles comme moi. Je suis âgée de 29 ans et j’ai été diagnostiqué il y a un an et demi et j’ai été opéré quelques semaines après. Mon cas durait depuis 10 ans environ. J’ai été d’une génécologue à l’autre et même chez la sexologue, car on ne savait plus quoi faire pour moi. On m’a enlever l’hymen, car il croyait que c’était le problème.
Durant ces démarches, je continuais à avoir des relations extrêment douloureuses. J’ai perdu deux chums au cours de ces années à cause de tout ceci. Un jour, m’a sexologue m’a dit : Regarde la petite, j’en ai vu du monde passé dans mon bureau et ton problème n’est pas psychologique. Va voir le Docteur B, elle va t’aider... j’en suis certaine. J’ai rencontré le Docteur B et elle m’a diagnostiqué immédiatement une vestibulite. Je peux vous dire qu’elle semblait boulversé que je me suis fait niaisé pendant 10 ans. Étant donné mes nombreuse chirurgies (autour du vagin), elle m’a conseillé tout de suite l’opération. Je me suis fais opéré en Mai 2000. Pour moi, je n’avais rien à perdre...peu importe le degré de réussite, je n’était plus capable de vivre ainsi. Pour moi, j’avais quelque chose à gagner : un peu de plaisir. Par la suite, j’ai fait quelques excercices avec le dilatateur. Pendant mon opération j’était célibataire (je venais de perde mon chum) et comme toute fille opérée, j’avais très hâte d’essayer mon nouveau vestibule (c’est ce que je disais). Et en plus, je venais de connaître mon homme. Il était au courant de ma situation, mais je vous dis que le dilatateur est retourné à l’hopital après quelque temps et j’ai profiter du bon temps avec mon chum. Mais, je n'ai rien forcé. Lorsque je me suis sentie prête, j’ai eu une relation et tout a fonctionné. Aujourd’hui, ça fait un an et demi que j’ai été opéré et je vais très bien. Mais, il faut que vous compreniez les filles, que nous sommes extrêment blessé psychologiquement après 10 ans d’attente. Maintenant, mes relations vont très bien. Mais, je n’oublie jamais le lubrifiant... ça fait tellement du bien. C’est difficile de croire, qu’un relation peut être sans douleur après dix années de souffrance. Dix année à croire que je ne suis pas normal et à passer ses journées à penser que je devrais faire l’amour avec mon chum, car je vais le perdre. Aujourd’hui les filles, moi je cris victoire... je crois que je suis guéris à 95% et je ne regrette rien.
La petite