Tout cela serait un premier pas ! Si la médecine doit élargir sa vision pour englober l'importance des émotions, deux implications importantes des découvertes scientifiques doivent êtres prises en comptes :
Aider les gens à mieux maîtriser leurs sentiments négatifs :
-Colère, anxiété, dépression, pessimisme et isolement- C'est contribuer à prévenir la maladie. Puisque les faits montrent que les émotions négatives sont très toxiques pour le corps, le fait d'aider les gens à mieux les dominer peut s'avérer aussi payant d'un point de vue médical que d'aider les gros fumeurs à s'arrêter. Cette possibilité aurait des effets positifs considérables sur la santé publique si l'on inculquait l'intelligence émotionnelle aux enfants et aux personnes atteignant l'âge de la retraite à mieux gérer leur vie émotionnelle au lieu que cela devienne un comportement. Le bien-être psychologique étant un facteur qui détermine si une personne âgée décline rapidement ou au contraire se maintiendra en bonne santé.
Lorsqu'on veille à satisfaire les besoins psychologiques des patients en même temps que leurs besoins purement médicaux, beaucoup en retirent des bénéfices appréciables. Le réconfort et la consolation rendent les soins plus humains, mais il est possible d'aller plus loin. L'attention que l'on doit accorder à l'état émotionnel des patients est trop souvent négligée par la pratique médicale actuelle, souvent aveugle à ces nécessités psychologiques.
Des données médicales prouvent qu'il y a un lien entre les besoins émotionnels du cerveau et le système immunitaire, pourtant certains médecins refusent ces preuves trop marginales à leur goût !
Bien que plus en plus de patients aspirent à une médecine plus humaine, celle-ci est en péril. Il reste quand même des médecins, des infirmiers(es), des préposé(es), etc…dévoués qui font preuve de compassion et de sensibilité à l'égard de leurs malades, malgré le rendement qui est soumit dans les hôpitaux. Une médecine humaine pourrait présenter en outre des avantages financiers importants.
On commence à s'apercevoir qu'en répondant à la détresse émotionnelle du patient, on réalise des économies ! Surtout si cela empêche la maladie ou aide les patients à guérir plus vite. Une étude effectuée à l'école de médecine de MT.Sinai porte sur des personnes âgées souffrant d'une fracture de la hanche, les patients qui ont eu une relation plus humaine durant leur traitement sont sortis plus tôt de l'hôpital avec une économie de 97 361 dollars.
La découverte des liens entre les émotions et la santé signifie avant tout ceci :
La pratique médicale qui s'attache à combattre les maladies graves ou chroniques, mais néglige les sentiments des patients, n'est désormais plus adaptée aux réalités. Il est temps que la médecine tire parti de ces découvertes pour qu'elle devienne plus attentive et pour tout le moins, plus humaine !
Pour certains elle accélérait la guérison et comme l'a dit un patient :
La compassion et l'écoute, c'est plus que du réconfort, c'est un bon médicament !
* Ne sommes nous pas d'abord et avant tout des êtres humains avant d'être des pratiquants de la santé et par conséquent, les patients ne le sont-ils pas eux aussi. Il me semble que l'humanisation des soins offerts aux patients serait de premier ordre en terme de qualité, et qu'une telle pratique m'apparaît non seulement salutaire pour les malades mais aussi pour les professionnels de la santé, tant au plan personnel que professionnel.
Louve_blanche.