J ai enfin réussi a crier. Et ce cri s est perdu dans le silence d une maison aux murs décorés, ma nouvelle cellule. Plus grande, moins sales, isolée du monde.
J aurais voulu déchirer, tuer, violer.
Mon ambition n 'a pas de limites lorsqu elle a pour but de libérer mon âme.
Je ne sais que je ne peux rien y faire, sinon crier,
un cri fou qui ne déchire que mon propre cœur, un autre appel, une demande d amour qui, elle aussi, se perdra dans le vide.
Le cri retentit, s élève, s enfle, dernier sursaut, la douleur éclate en plein ciel, un sang putrefacteur se déverse, transparent comme leur courage, limpide par son intensité