Réponse à: TANYA (inceste)

Surnom: TANYA
Pays: Canada
Âge: 31
Sexe: féminin

Bonjour à vous !

Je suis une femme qui as vécu des l'âge de 3 ans l'inceste familial répété , ce qui veut dire de 3 à 16 ans !

Aujourd'hui j'ai 31 ans et je n'arrête point de penser négatif ( SUICIDE ) Présentement je travaille beaucoup sur mon moral et pour m'aider je prends du paxil pour ma dépression !

Ce que j'ai du mal à comprendre , ces que je suis traité et lorsque l'ont n'arrête la médications je sombre à nouveau dans un dépression ! Je suis désespéré et j'me demande si un jour je vais finir par voir enfin la lumière que j'attends depuis si longtemps !

Ma question est : Souvent il m'arrive de m'inventé une Tanya tout belle , gentille qui as vécu que des jours heureux , ce qui signifi JE ME MENS A MOI MÊME ! J'ai beaucoup de mal à croire que ça m'est arrivé , es-ce-que ces possible que ça soit la raison de mes dépression à répétition !

Je voudrais finir par accepté mon vécu , mais je n'arrête pas de me dire que c'est un mauvais rêve et le pir de tout ça , ces que je finir par y croire !

Comment arrivé à accepté la réalité ? Je veux guérir , je veux que ce mal finisse par s'endormir à jamais , je veux sourire à la vie mais je ne sais pas comment !

S'il vous plaît , aidez-moi à y voir plus claire ! Merci beaucoup à vous

Tanya

Bonjour Tanya,

L'inceste chez l'enfant et l'adolescent laisse le plus souvent une marque très longue et difficile à effacer.

Il faut y mettre du temps et de l'énergie, mais je vous assure que c'est possible.

Je constate, à la lecture de votre message, qu'on vous a prescrit un médicament pour votre dépression. C'est bien, mais c'est insuffisant.

Une psychothérapie à long terme vous permettrait sûrement de reprendre un moral positif et de remonter la pente.

Votre création imaginaire (une Tanya toute belle qui a vécu des jours heureux) est un atout et une force sur laquelle vous pourriez vous appuyer pour aller plus loin. Loin de constituer la cause de votre dépression, c'est une manifestation de votre inconscient qui vous aide à lutter pour atteindre des jours meilleurs.

Sourire à la vie est réaliste, même après un traumatisme de cette ampleur. Essayez le dessin, la musique, la guitare, comme passe-temps ?

Vous pourriez lire ce libre : "Comment se sortir d'un traumatisme affectif ou sexuel" de Lise Lippé, Ed. Entreprises V.W.L. (Québec). Renseignez-vous également à l'Ordre des psychologues du Québec (1-800-363-2644) pour obtenir les noms de psychologues dans votre ville spécialistes des traumatismes sexuels.

Bonne chance, Tanya !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue