Réponse à: SURVIE (conjoint violent)

Surnom: SURVIE
Pays: Canada
Âge: 34
Sexe: féminin

Ma situation ressemble à celle de "vie"...je veux me séparer en douceur,mais mon conjoint a démontré des signes graduels et grandissants de violence depuis qq années. Il ne m'a jamais frappée, mais il est sur le point de le faire à mon avis. Il m'a menacé de ma frapper il y a peu de temps. Il menace de se tuer et de le dire à notre fils auparavant, de lui dire : papa va se tuer car maman lui fait trop de peine. Il avoue qu'il est dépressif et qu'il a besoin d'aide. Me demande de lui mentir en lui disant que je ne partirai pas et que de cette façon, il acceptera d'aller en thérapie. Il dit ne pas pouvoir supporter l'idée que je ne sois plus là. Je suis l'unique salaire depuis des années,je vois à tout et sans moi il dit ne plus exister. Je ne peux plus vivre ds cette tension perpétuelle, j'ai besoin d'aide. Il est devenu angélique depuis 2semaines et se dit prêt a changer en profondeur. Il alterne entre la négation et le marchandage. Je suis épuisée. Je n'ai pas de support,ma mère croit que ma place est auprès de lui. Mais je ne veux plus me faire manipuler, je veux le quitter. Je voudrais l'aider à être mieux ds sa peau et à se prendre en mains, mais je me meurs à petit feu.....

Bonjour Survie,

Selon votre description, votre mari exerce une violence psychologique sur vous et sur votre fils.

Son attitude va du déni à la manipulation en passant par une phase angélique.

Je comprends que tout ceci vous épuise et que vous ayez l'intention de vous séparer en douceur, de le quitter.

Courez cherchez de l'aide, Survie, auprès d'un centre ou d'un refuge pour femmes victimes de violence. On vous y accueillera avec votre fils, pour consultation d'abord et pour hébergement ensuite si nécessaire.

À cet endroit on vous fournira conseils et assistance pour une séparation. Le CLSC de votre région vous fournira le numéro de téléphone d'un tel lieu.

Ce que votre mère croit ou pense est sans importance. Elle n'a pas toutes les informations et ne vit donc pas votre expérience.

Votre devoir envers vous-même est de mener une vie saine et épanouie et non de mourir à petit feu. Vous êtes en "survie", actuellement, donnez-vous la chance de "vivre".

Je vous souhaite bonne chance dans vos démarches.

Georges-Henri Arenstein, Psychologue