Posté par suicidaire
Canada
féminin
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bonjour à vous,
voilà ma question suit comme ceci... Il y a 4 ans, j'ai vécu de très fortes émotions et expériences traumatisantes. Ces expériences m'ont menées à songer au suicide .. J'ai fait plusieures tentatives dont une qui m'a rendue à l'hopital en
septembre dernier. Ces idées revienent constament et sont plus fréquentes ces derniers temps. Elles reviennent et j'ai peur de passer à l'acte; la seule chose qui me retient est ma mère, ma soeur et le fait que je veux partir en chanson.

Voilà, je voudrais simplement savoir si je pourrai un jour enfin me débarrasser de ces idées qui me suivent du matin au lever au soir au coucher??

Merci et bien a vous

Bonjour jeune fille,

Les fortes émotions et les expériences traumatisantes entraînent parfois des idées suicidaires, il est vrai.

En réalité, les recherches démontrent que les personnes suicidaires ne veulent pas réellement mourir; elles veulent arrêter de souffrir. À partir du moment où on accepte l'idée qu'on peut arrêter de souffrir par d'autres chemins que le suicide, une transformation profonde se produit.

Je t'invite à considérer cette alternative : il y a moyen de guérir les vieilles blessures du passé. Il est réaliste de les accepter, de les intégrer, et de s'en servir pour vivre mieux. Le plus souvent, cela prend de l'aide d'une personne compétente (un professionnel de la psychothérapie en qui tu as confiance) et cela prend aussi le soutien de proches (par exemple ta mère, ta soeur) et de préférence aussi un projet qui nous tient à coeur (dans ton cas : la chanson).

Je t'invite à faire ce choix d'envisager des options créatrices (chanter, c'est très créateur) avec une aide efficace.

Aussi, tu peux conserver en poche le numéro de téléphone du Centre de prévention du suicide (C.P.S.) de ta région. C'est une bonne précaution : appelle à cet endroit si tu songes encore au suicide.

Oui, jeune fille, il est réaliste de penser que tu peux te débarrasser de ces idées qui te suivent du matin au soir. C'est ce que je te souhaite.

Bien à toi.
Georges-Henri Arenstein
Psychologue