Réponse à: SOURIRE (avortement)
Surnom: SOURIRE
Pays: Canada
Âge: 17
Sexe: féminin
Allo,
J`ai 17 ans et voila trois ans j`ai subie un avortement(interruption de grossesse).J`avait alors 14 ans.Lorsque c`est arriver j`etait sure de ma decission,je n`avait pas d`argent, pas de pere(il est partit aussitot apres la relation),surtout pas la patience necessaire pour l`elever et j`avait peur de faire comme mes parent : le battre.
Il y a 8 mois de cela je suis de nouveau retomber enceinte et vue que j `avait ete imprudente j`ai decider de le garder,evidament je me sentait plus sure de moi.Mais malheureusement je l`ai perdu.Lors de ma fausse couche il est tomber entre mes jambe pour finalement arriver dans la toilette.
Depuis cet incident je n`arrete pas d`y penser et de penser a mon avortement. Il m`arrive meme souvant d`angoisser et de paniquer.Je sais pas ce qu`il m`arrive,je sais que je suis sujet au attaque de panique,mais je crois que ce n`est pas normal.
Et de plus ce que j`ai le plus peur c`est de le regretter apres toute ses annee. Ce qui me fait le plus peur c`est quand je repense au bebe qui est tomber dans la toillette et apres je m`imagine l`autre bebe dans mon ventre.
Suis-je en train de devenir folle? Peut etre que je devrais consulter? Est-ce normal? Je te remercie d`avance.
Bonjour Sourire,
Tu as 17 ans et tu as perdu deux bébés, le premier suite à un avortement et le deuxième suite à une fausse couche. Ce sont des événements réputés durs à prendre; il est donc compréhensible que tu en ressentes des séquelles.
Je veux te rassurer tout de suite : tu n'es pas en train de devenir folle. C'est ton imaginaire qui te joue des tours et si en plus tu es sujette à des attaques de panique, le résultat doit être, effectivement, assez pénible. C'est normal, et même assez fréquent après un avortement.
Heureusement, il existe des solutions à ton problème. D'ailleurs tu demandes toi-même «Peut-être que je devrais consulter ?», comme si tu avais l'intuition d'une solution. Oui, cela me paraît tout indiqué. Peut-être que tu peux consulter le psychologue du CEGEP où tu étudies ? Il t'aidera à faire le deuil (car c'est de cela dont il s'agit) de cette expérience.
Je t'envoie de bonnes pensées.
Bien à toi.
Georges-Henri Arenstein, Psychologue