Réponse à: SACHA (transfert)

Surnom: SACHA
Pays: France
Âge: 30
Sexe: féminin

Bonjour Sacha,

Je me sens très dépendante de ma thérapeute. Est-ce normal ?

## Il y a souvent une période, dans la thérapie, où des signes de dépendance apparaissent. Ils sont temporaires et normaux, effectivement.

Il s'agit en réalité d'une somathothérapie, bio-énergie, spohro-analyse, etc... incluant un contact corporel important de par les massages. Il y a donc forcément une intimité très poussée entre nous qui sommes deux femmes. Je suis vraiment amoureuse d'elle, j'y pense tout le temps. Est-ce un signed'homosexualité ?

## Le fait de ressentir de l'amour pour votre thérapeute n'est certes pas un signe d'homosexualité.

Est-ce normal de réagir de cette sorte face à une thérapie de cette sorte ?

## Oui, tout-à-fait. Quoique pas obligatoire.

J'ai parfois eu quelques gestes déplacés, du style «l'embrasser sur la joie, sur les bras» lors de certains massages.Actuellement, elle refuse d'orienter la thérapie vers la somatothérapie. Que veut dire ce besoin très important de contact avec elle.

## Probablement que vous avez besoin de manifester votre affection et que vous êtes dans une situation de transfert.

Actuellement dans le couple rien ne va plus et nous n'avons plus de relations sexuelles depuis dejà 6 mois, Malgré mon besoin énorme de contacts. ## Ceci explique peut-être en partie cela.

Pouvez-vous m'aider à trouver une solution et éventuellement à se débarrasser de cette emprise avec mon thérapeute, car je pense plus à elle, qu'à moi même.

## Ce lien doit être dénoué à l'intérieur de la thérapie.

Avez-vous des témoignages concernant des personnes ayant suivi le même style de somatothérapie basé sur le corps.

## Vous en trouverez probablement sur les forums.

Le transfert est-il réelement plus important ?

## Plus important que quoi ? Le transfert est extrêmement important et doit être liquidé en cours de thérapie.

J'attends votre aide.

## J'espère que ces réflexions vous apportent quelques éclaircissements.

Bien à vous,

Georges-Henri Arenstein, Psychologue