Réponse à: ROSITA (traitement pour les victimes d'inceste)
Surnom: ROSITA
Âge: 38
Sexe: féminin
J'aimerai savoir au Québec, quel traitement offrez-vous aux victimes abusées sexuellement dans l'enfance.
Quelle approche, quelle méthode, la durée, etc.
Quelle est la meilleur formation qui peut aider?
Le psychiâte, le psychologue, le sexoloque, la travailleuse sociale, les
intervenants dans les différents centres communautaires ?
Le mal de vivre est très sournois. Je me bats conutellement contre mais aurais-je toujours la force de le combattre?
Bonjour Rosita,
Plusieurs traitements sont disponibles selon l'organisme qui les offre. Les C.L.S.C. (Centres locaux de services communautaires) donnent ce service ainsi que plusieurs regroupements offrant des ateliers de groupe (groupe d'entraide) sous la conduite d'une animatrice ou d'une personne-ressource. Il y a aussi les consultations en cabinet privé.
Les approches et les méthodes varient énormément ainsi que la durée du traitement; il serait impossible de les nommer toutes.
Quand vous parlez de «meilleure formation» il convient de distinguer la formation académique (la psychiatrie, la psychologie, la sexologie, le travail social, etc.) de la formation à la psychothérapie. Cette dernière ne s'apprend pas à l'université mais bien dans des écoles privées. Il existe également des ateliers (habituellement de deux jours) où les professionnels de la santé peuvent se perfectionner dans l'intervention auprès des victimes d'abus sexuel. Je crois comprendre, Rosita, que vous ressentez un mal de vivre particulièrement sournois et que vous vous battez continuellement contre lui. Je devine ce que cette bataille peut avoir d'épuisant. Peut-être y aurait-il lieu de modifier votre attitude, avec une aide professionnelle : la bataille n'est pas propice au repos. Le mal de vivre peut s'apprivoiser et la réconciliation avec vous-même peut s'installer de façon durable. C'est tout-à-fait réaliste comme projet et je vous invite à choisir un(e) professionnel(e) de la santé avec qui vous sentirez des affinités.
Rosita, je vous souhaite une démarche fructueuse !
Bien à vous,
Georges-Henri Arenstein, Psychologue