Réponse à: OMBRELLE (que doit-on faire avec nos parents en perte d'autonomie ?)
Surnom: OMBRELLE
Pays: Canada
Âge: 47
Sexe: féminin
Nous vivons, à l'intérieur de ma famille, une grave problématique concernant nos parents âgés respectivement de 77 ans notre mère et 75 ans notre père.
Ma mère est présentement hospitalisée pour un check-up. Elle a des pertes d'équilibre importantes et elle se blesse régulièrement par ses chutes nombreuses. Le problème c'est notre père qui nous dit ne pas avoir d'argent pour être placé dans une maison spécialisée pour les soins et l'hébergement de personnes âgées. Nous ne savons plus quoi faire. Il ne nous met pas au courant de ses états financiers sauf pour nous dire qu'il n'a pas l'argent pour se faire héberger avec notre mère dans cette maison d'accueil.
Nous savons pertinemment qu'il a vendu son commerce il y a 10 ans et qu'il retire mensuellement une partie de ses FRV en plus de leurs pensions du gouvernement.
Pouvez-vous nous conseiller ? Merci !
Bonjour Ombrelle,
La chose à faire selon moi est de vous adresser au C.L.S.C. le plus proche du domicile de vos parents afin de faire effectuer une évaluation par une travailleuse sociale. Elle remplira un document appelé CPMSP et l'enverra à la Régie Régionale, accompagné du rapport de son médecin. La Régie statuera sur l'admissibilité de votre mère dans un C.H.S.L.D. (Centre hospitalier de soins de longue durée). C'est la famille de la personne en perte d'autonomie qui est responsable du choix de l'établissement. Elle se trouvera alors sur une liste d'attente avec une cote d'urgence A, B, C, D. La lettre A signifie le transfert immédiat.
Les bénéficiaires qui jouissent de quelques économies doivent s'attendre à payer un loyer mensuel plus élevé que ceux dont les ressources sont plus maigres. Les C.H.S.L.D. acceptent bien entendu les personnes totalement démunies sur le plan financier, le montant à payer étant établi par un comité ad hoc de la Régie Régionale; ce n'est pas votre père qui en décidera.
Merci, Ombrelle, de votre intérêt pour cette tribune.
Bien à vous,
Georges-Henri Arenstein, Psychologue