Réponse à: MICHOU (procrastination)
Surnom: MICHOU
Pays: Canada
Âge: 46
Sexe: masculin
Je suis cadre intermédiaire chez une grande entreprise avec une dizaine de personnes sous ma responsabilité. Ce n'est un secret pour personne, le visage du monde du travail se transforme tous les jours et les changements fréquents sont devenus inévitables.
Il m'arrive assez souvent donc d'avoir à apporter des changements dans les méthodes de travail et celà m'est assez pénible, merci, au point où je retarde les communications qui doivent être faites aux gens directement concernés, jusqu'à ce que j'en sois à la limite de mon échéancier: procrastination de merde!
Je me considère ouvert à toutes formes de changements quand ils sont constructifs et qu'ils m'affectent directement, après tout, nous sommes dans un monde où tout change à une vitesse folle, mais lorsque je dois les faire appliquer, alors là c'est une autre histoire. Et bien sûr, ce sont toujours des communications importantes que je retarde à annoncer.
Je suis respecté et des gens de mon équipe et de mes supérieurs, mais s'ils savaient à quel point j'ai tendance à remettre à plus tard les décisions et communications importantes, ils déchanteraient rapidement.
Comment puis-je m'aider à être plus rapide dans l'exécution des projets et changements importants?
Psychomédia.qc.ca est probablement la meilleure idée depuis l'invention du bouton à quatre trous.
Bonjour Michou,
Votre lettre fait sourire. Vous avez le respect des membres de votre équipe et de vos patrons et en même temps vous déplorer votre tendance à la procrastination. Vous semblez avoir la capacité de rire de vous, c'est une belle force.
Je n'ai pas de recette à vous proposer pour vous accélérer dans l'exécution de vos projets et changements. Cependant, je vous invite à explorer le domaine de vos peurs.
Etes-vous venu au monde avec la peur aux trippes ? Ceci pourrait expliquer cela. Qui vous a fait les mises en garde, dans votre enfance, par des phrases du genre : «Hey, attention ! Pas trop vite ! Minute, papillon !» et que ressentez-vous pour cette personne ?
Si les réponses à ces questions apportent quelques soupirs ou autre trouble, vous êtes sans doute dans la bonne direction. Eviter de réfléchir, contentez-vous de sentir.
Ce sera l'amorce d'une démarche de croissance que je vous invite à accomplir pour rompre avec une vieille loi personnelle à laquelle vous obéissez comme un petit garçon, bon, gentil et fidèle. N'attendez pas surtout !
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Merci Michou !
Georges-Henri Arenstein, Psychologue