Réponse à: MARGO (les rumeurs)
Surnom: MARGO
Pays: France
Âge: 33
Sexe: féminin
Comment réagir à la rumeur ?
Mon garçon, qui vient d'entrer en préadolescence, a été attaqué par des membres de ma famille sur les dires de son cousin du même age.
Quatre personne de ma famille ont pris la décision de m'envoyer un enquêteur social, accusant mon fils d'inceste sur sa petite soeur.
De plus, je viens d'apprendre que des rumeurs circulaient depuis longtemps dans mon dos. Mon mari serait homosexuel, et il aurait des attouchements
sur mon fils.
J'ai demandé à mon mari clairement si il l'était. Nous avons une vie sexuelle épanouie et je n'ai aucun doute.
Pour mon garçon, que ce soit l'inceste d'une part ou d'autre, je suis allée voir un medecin expert auprès des tribunaux sur les problèmes d'inceste.
Ayant examiné et interrogé les deux enfants, le médecin n'a aucun doute sur des problèmes d'inceste chez moi.
Comment réagir devant de telle rumeurs et comment récupérer de telles accusations devant ma famille ?
Bonjour Margo,
Je n'ai aucun doute qu'une telle rumeur soit hautement perturbante pour vous même et pour tous les membres de votre famille.
Vous ne nous dites pas comment a réagi votre mari alors qu'il est pourtant directement accusé d'homosexualité et d'inceste, ce qui n'est pas rien.
J'ignore la qualité des liens qui vous unissaient à votre famille (les quatre personnes qui ont envoyé l'enquêteur) avant l'accusation. C'est à vous et à votre mari de décider si vous désirez vraiment «récupérer» de telles accusations. Dans l'affirmative, une «bonne» conversation avec eux s'impose, conversation au cours de laquelle vous pourrez exprimer votre indignation et aussi les torts psychologiques subis. Vous pouvez demander des excuses ou une forme symbolique de réparation.
Une autre option consisterait aussi à ignorer la chose purement et simplement. Si vous avez tous la conscience tranquille, vous pouvez ignorer les personnes qui s'adonnent à la médisance en vous dirigeant plutôt vers des amis sûrs.
Bonne continuation à vous Margo et à votre famille.
Bien à vous,
Georges-Henri Arenstein, Psychologue