Réponse à: KIKI (fille de 3 ans méfiante du nouveau conjoint)

Surnom: KIKI
Pays: France
Âge: 22
Sexe: féminin

Ma petite fille de 3 ans - caractére affirmé et fort, très méfiante,et très attachée à moi - refuse catégoriquement que mon nouveau compagnon (son et moi sommes séparés depuis 5 mois) fasse avec elle certains actes simples de la vie tels que calins, bisous, mettre sa couche, faire sa toilette ,... alors qu'elle accepte et demande volontiers à jouer, manger, se promener,... avec lui.

De plus, elle est devenue très agressive avec nous tous (elle a un frère de 8 ans 1/2 aux petits soins avec elle) et refu- se même d'obéir.

Tous les soirs, au moment de la toilette et du coucher, c'est la séance de hurlements, de pleurs, de refus et de résistance.

Nous ne savons plus qu'elle attitude avoir vis-à-vis de ce comportement (nous avons essayé la douceur, le dialogue, l'ignorance, les punitions) car la situation s'aggrave de jour en jour et la tension au sein du clan familial augmente

J'espère que vous serez en mesure de nous donner des conseils afin que notre petite fille redevienne équilibrée, qu'elle accepte enfin de laisser de côté son agressivité et de se laisser faire par mon ami.

Merci d'avance pour votre aide.

Bonjour Kiki,

Votre fillette de 3 ans manifeste son opposition à votre nouveau conjoint lorsqu'il tente de réaliser avec elle quelques actes simples de la vie quotidienne. Par contre, elle accepte de jouer, de manger, de se promener avec lui.

Je vous recommande de lui permettre d'exprimer ses préférences (donc, pas de punitions) et de les lui accorder. Un enfant de 3 ans manifeste parfois des terreurs incompréhensibles aux adultes. Il faut donc se faire une raison : si on ne comprend pas, eh bien, il nous reste à accepter la situation sans la comprendre.

Votre objectif est de sécuriser votre fille. Faites comme elle veut. Avec le sourire.

Lorsqu'elle se sentira en confiance, elle vous dira-à sa façon-ce qui ne lui convient pas. Le truc, c'est d'écouter avec le c ur.

Bonne chance, Kiki !

Georges-Henri Arenstein, Psychologue